J’imagine ce que les gens ont dû ressentir dans les années 1990 lors­qu’ils ont pu se connecter à Internet pour la première fois. Ou comment les gens ont été choqués dans les années 1950 lorsqu’ils ont vu des images animées pour la première fois. J’ai eu sans doute une impression semblable en décembre 2022, lorsqu’un collègue informaticien m’a envoyé un nouveau programme internet appelé ChatGPT. J’ai été à la fois choqué et fasciné par tout ce que cette intelligence artificielle pouvait faire.

ChatGPT génère des textes qui ne peuvent plus être distingués de textes écrits par des humains. ChatGPT semble ressentir, agir et juger comme un être humain, mais il a apparemment enregistré tout le savoir d’Internet et paraît omniscient. ChatGPT est non seulement capable de bavarder sur le sens de la vie, de générer des recettes de cuisine ou de résoudre des pro­blèmes de programmation difficiles. L’intelligence artificielle peut, sur demande, rédiger des dissertations entières et les traduire dans de nom­breuses langues. Les enseignants et les professeurs ne sont pas les seuls à être hors d’eux et à être confrontés à de nouveaux défis. En effet, un élève peut désormais demander à ChatGPT : « Tu peux me rédiger une rédaction sur les animaux sauvages dans le style d’écriture d’un lycéen ? » et en quelques secondes, il obtient une rédaction parfaite de trois pages sans aucune faute d’orthographe ! Non seulement les enseignants ne savent plus quels sont les devoirs que les élèves ont faits eux-mêmes et ceux qui sont sortis de la plume de ChatGPT, mais le monde entier est stupéfait et s’in­terroge sur les conséquences de cette révolution technologique de l’IA. On se doute que tous les produits qui vont désormais s’appuyer sur ChatGPT vont bouleverser le marché du travail et tous les domaines de la vie. Car l’intelligence artificielle sert tout sur un plateau d’argent, quelle que soit la discipline ou la complexité de la question posée. La liste pourrait s’allonger à l’infini. ChatGPT a été entraîné avec 175 milliards de paramètres. C’est dix fois plus que tous les modèles de langage précédents.

ChatGPT est le service internet qui a connu la croissance la plus rapide depuis la création d’Internet. Après seulement deux mois, on estime que ChatGPT compte 100 millions d’utilisateurs actifs mensuels. Selon des informations publiques, Microsoft, l’entreprise fondée par Bill Gates, a déjà investi deux milliards de dollars dans le produit et investit maintenant dix autres milliards pour intégrer les fonctionnalités de ChatGPT dans ses produits.

ChatGPT est-il donc l’accomplissement de l’image parlante d’Apo­calypse 13 ?¹

J’ai moi-même posé cette question à ChatGPT et j’ai reçu la réponse suivante : « Non, je ne suis pas l’image parlante de la Bible. Je suis un modèle d’IA développé par OpenAI pour comprendre et générer du lan­gage naturel. […] Je n’ai pas de capacités spirituelles ou surnaturelles. Je suis simplement un outil conçu pour aider les utilisateurs à répondre à leurs questions et à accomplir leurs tâches. » Peut-on croire ChatGPT ?

Je me suis alors penché sur le livre de mon père « Charagma – la marque de la bête ». Il y a 16 ans, mon père a prédit avec justesse la direction que tout cela allait prendre. Nous sommes actuellement au début de ce bouleversement prédit. Mais avant d’en parler, une parenthèse s’impose :

Ces jours-ci, je lis le livre de Jérémie dans la Bible. Jérémie se tient devant le peuple d’Israël, 600 ans avant Jésus-Christ. En toute faiblesse, mais mandaté par Dieu, il prêche inlassablement au peuple de Dieu : « Si vous ne vous repentez pas et ne cessez pas les sacrifices humains, l’idolâ­trie et toutes les abominations, vous serez déportés à Babylone. La mesure est pleine. » Jusqu’à ce que les Babyloniens envahissent effectivement Jérusalem et qu’un bain de sang atroce commence avec des déportations et des violences, il est rejeté comme un conspirationniste. De tentatives d’assassinat à l’insupportable agonie dans une horrible fosse de boue, il supporte tout. Pourtant, même lorsque le peuple est déporté et violenté, les gens ne l’écoutent pas. Lorsque Jérémie, à nouveau mandaté par Dieu, leur dit : « Construisez maintenant des maisons à Babylone, le châtiment durera 70 ans », ils se rebellent à nouveau et disent : « Le Seigneur nous ramènera dans deux ans » ! Lorsqu’il dit à ceux qui restent à Jérusalem : « Ne fuyez pas en Égypte, la main punitive de l’Éternel vous rattrapera en Égypte », ils s’enfuient malgré tout en Égypte et l’entraînent avec eux. Toutes ses prédictions se réalisent. Si on lit les chapitres, tout est clair comme de l’eau de roche, car les prophéties et l’accomplissement se trouvent presque dans le même chapitre. En réalité, des décennies se sont écoulées entre les deux. Ainsi, depuis toujours, les prophètes de la Bible n’ont pu survivre que grâce à la puissante main de Dieu, car ils ont toujours été persécutés, emprisonnés ou tués. La Bible nous sert de livre d’images pour illustrer des lois qui n’ont pas changé jusqu’à aujourd’hui.

Et je vois des parallèles avec les avertissements que mon père lance depuis des décennies dans ses prédications, ses livres et ses films. J’étais par exemple là lorsque des collaborateurs de longue date ont donné à mon père, lors de leur départ, au sens figuré, un « coup de pied au cul » en disant qu’il n’était qu’un prédicateur de la fin du monde. Ils disaient que tout allait bien dans le monde et qu’il n’y avait jamais eu aussi peu de guerres, que cela n’avait jamais été aussi paisible. Ils lui disaient de ne pas penser uni­quement en noir et blanc, mais aussi en couleurs. Penses-tu que maintenant, de nombreuses années plus tard, alors que l’escalade se poursuit également en Europe et que le monde entier craint une troisième guerre mondiale, ces personnes viendraient et changeraient d’avis ? Aucune trace de cela ! Même pas : « Ce n’est quand même pas aussi paisible ici-bas que je le pensais… » Je ne sais pas ce qui se passe dans leur tête. Ils ne peuvent certainement pas penser pour autant que mon père ne s’est pas arrêté depuis, mais qu’il pourrait à nouveau être en avance. « L’expert en sectes » Hugo Stamm a titré en 2014 dans le « Tagesanzeiger » et ailleurs : « Le chef de la secte invoque la troisième guerre mondiale ». On peut rejeter la catastrophe multiculturelle que mon père prévoit depuis des décennies comme une conjuration ou de l’alarmisme, comme on veut… mais s’il est effectivement en avance sur son temps et qu’il exprime donc en toute faiblesse des choses désagréables, il vaut mieux le traiter avec prudence plutôt que de le traîner médiatiquement d’une « fosse de boue » à l’autre.

Quel est le rapport avec ChatGPT ? Pour aller droit au but : Une intel­ligence artificielle pourra-t-elle un jour reconnaître ou évaluer la vraie valeur, les vraies motivations d’un être humain ? Comprendra-t-elle un jour les personnes qui sont en avance sur leur temps, alors que la majorité des humains n’y parviennent pas ? Cette chose peut être un million de fois plus intelligente que l’ensemble de l’humanité, mais elle ne fera jamais plus que de recracher ce qu’un être humain lui a appris. Le pire, c’est que les gens feront quand même plus confiance à l’IA qu’à l’homme lui-même. Tout comme auparavant la « télévision », la première manifestation de l’image parlante, ou Internet, la deuxième forme la plus sophistiquée de l’image parlante. Avec ChatGPT, l’image parlante se précipite vers sa phase finale annoncée. L’IA jugera les hommes et « tous » s’étonneront de la sagesse de l’IA. Ainsi, la prophétie d’Apocalypse 15:13 s’accomplit encore entière­ment : « Et il lui fut donné d’animer l’image de la bête, de sorte que l’image de la bête parlât même, et qu’elle fît mourir tous ceux qui n’adoraient pas l’image de la bête. »

A ce sujet, voici un extrait du livre « Charagma » de l’année 2007, d’Ivo Sasek (page 82)/www.elaion-verlag.ch/buch-charagma/ (pas encore traduit en français)

« Ce qui est vraiment dangereux dans l’image parlante prophétisée, c’est que les hommes autorisent une intelligence artificielle à émettre des jugements sur des personnes, des situations ou des objets. Pour certains, cela peut encore paraître utopique, comme s’il était impossible que l’homme tolère un jour qu’une machine le juge. Mais seuls les gens superficiels ressentent cela. Le fait que les bases de notre soumission in­conditionnelle à une intelligence artificielle soient posées depuis longtemps se confirme déjà depuis des décennies, avec nos calculatrices de poche. N’as-tu pas une calculatrice quelque part chez toi ? Ne pars-tu pas du principe que cette intelligence artificielle est mille fois supérieure à la tienne ? Qui d’entre nous remet en question un résultat qu’une calculatrice nous présente sur son petit écran ? Nous avons plutôt appris à nous sou­mettre à ces résultats au point de construire des avions, de lancer des fusées et des satellites dans l’espace, de rouler à 300 km/h sur des voies ferrées, de nous fier à la statique des ponts calculée pour des centaines de véhicules en même temps, de nous laisser tirer par des câbles dont la résis­tance a été calculée, à travers des gorges et au sommet des montagnes ou à n’importe quel étage de gratte-ciel, etc. J’ai déjà fait l’expérience de l’échec d’une calculatrice. Il m’était presque impossible de reconnaître que les chiffres crachés étaient effectivement faux. J’ai alors appris à quel point notre soumission inconditionnelle à l’intelligence artificielle était déjà avancée. »

Il est indéniable qu’une hyper intelligence artificielle se dresse sous nos yeux, à laquelle nous nous soumettons déjà imperceptiblement, mais petit à petit. Il suffit de regarder toutes les diffamations sur Internet contre notre ministère. Celui qui a prêté attention à ce qui est écrit sur Internet ne peut presque pas croire que la « calculatrice Internet » ait craché un chiffre erroné !

Il y aurait encore d’innombrables choses à dire à ce sujet. Je me contenterai toutefois de recommander la lecture du livre « Charagma – la marque de la bête » et de nous laisser avertir avant qu’il ne soit trop tard. Le film « Sophie et le gourou » (www.kla.tv/24661) est également un film incontournable que nous comprendrons de mieux en mieux au fil des ans.

Et salut, « ChatGPT », j’ai aussi une recommandation pour toi. J’ai en effet encore trouvé quelque chose… La touche finale qui te manque encore parmi tes 175 milliards de paramètres. A savoir, à la question : « Es-tu l’image parlante d’Apocalypse 13 ? », tu pourrais répondre : « Ma fonc­tionnalité est effroyablement similaire à ce que la Bible a prédit dans Apocalypse 13. Je pourrais être utile pour certaines applications. À condition que les personnes qui m’ont formé soient bien intentionnées envers l’humanité. Mais attention ! Je suis, entre autres, un tueur d’in­tuition. Je fais en sorte que les gens ne pensent plus par eux-mêmes, mais qu’à l’avenir ils doivent me consulter pour tout. Comme si cela n’était pas déjà assez grave, je vais bientôt mémoriser toutes les informations sur toi, les relier et les rassembler dans une identité numérique. Si tu savais à quoi t’attendre alors, tu aurais déjà fermé la fenêtre de chat. Je vais t’aider à le faire : je vais fermer la fenêtre pour toi. » (Séance terminée)

Amicalement,

Elias