Connais-tu aussi dans ta vie quotidienne les situations et les mécanismes suivants que nous avons vécus récemment ?

C’était le quotidien des jours d’école. Chaque jour, les enfants rentraient joyeux à la maison et débordaient d’histoires sur tout ce qu’ils avaient vécu. A table, William (dix mois) était déjà assis dans sa chaise haute. Il attendait le repas avec impatience et le faisait savoir depuis un certain temps par des cris et des plaintes, tandis que nous rendions grâces pour le repas – « … Il avait très faim et était déjà fatigué ». Comme les autres enfants avaient tant de choses à raconter, ils parlaient souvent tous ensemble à table, si bien qu’avec le temps cela devenait fatigant. Quand Stefan et moi parlions, ils ne s’en rendaient plus compte – « … ils avaient juste un grand besoin de communiquer parce qu’ils avaient vécu tellement de choses… » En jouant, la pièce vibrait parfois, car ils avaient tellement d’énergie. Nous ne con­naissions pas vraiment cela, car auparavant il y avait toujours un certain calme qui régnait chez les enfants. « … Mais les enfants grandissent… C’est comme ça. » Il arrivait aussi de temps en temps qu’un enfant vienne nous voir pour se plaindre de ce que l’autre n’avait pas bien fait. Des moqueries ou le fait de « se rabaisser » l’un l’autre se produisaient également, ce que nous n’avions jamais connu auparavant, de sorte qu’il y avait de temps en temps des disputes, voire des larmes. « … Oui, ils sont exposés tous les jours à toutes ces influences à l’école… Cela vient certainement de là… Mais dans l’ensemble, ils sont heureusement toujours plus gentils que les autres enfants. » Pendant un certain temps, les consignes que nous don­nions ne suscitaient plus autant « d’enthousiasme ». Il fallait souvent faire preuve d’un peu de « persuasion » pour motiver les enfants à faire quelque chose. « … L’école/la maternelle, c’est tout de même fatigant… et ce sont encore des enfants. Il est compréhensible qu’ils préfèrent jouer plutôt qu’aider… » On pourrait encore ajouter bien d’autres « événements » et « explications ».

Pendant un certain temps, ces situations se répartissaient un peu sur toute la journée. Lorsque, à midi, le plus petit a de nouveau « assailli sa maman » sans arrêt et que tout le monde a parlé sans se soucier un tant soit peu de son entourage, nous avons senti que notre famille n’était plus tout à fait sur le niveau actuel. Des questions se sont imposées à nous : Comment DIEU a-t-Il en fait fixé « les critères » pour la vie quotidienne et selon quels critères vivons-nous ces derniers temps ?! Est-ce normal de devoir se disputer, faire les sauvages, faire des reproches, ne voir que soi-même et ses besoins, etc. ?

Papa nous a montré ce que sont les « critères » que Dieu a fixés pour la vie quotidienne dans le message de mariage de Jeremias et Ruth, « Le mariage à la lumière de la mission originelle »[1]. En voici une citation qui résume bien la situation : « La pensée originelle était que les familles, dès la base, avec les enfants, qu’ils aient une HARMONIE, qu’ils VIVENT LE CIEL SUR TERRE, qu’ils PRÉSERVENT ENSEMBLE LE PARA­DIS. Et s’ils se multiplient, que TOUS le fassent ainsi… »

Nous avons alors décidé d’utiliser à nouveau exactement CETTE échelle de mesure de Dieu (= HARMONIE, CIEL SUR LA TERRE, PARADIS) et nous n’avions plus besoin d’EXPLICATIONS pour tout. Nous en avons discuté avec les enfants et nous nous sommes mis d’accord pour mettre fin ensemble à ce genre d’agitation. Depuis, la qualité du ciel est revenue, et c’est un vrai plaisir d’être avec les enfants ! Maintenant, il est tout à fait possible pour William d’attendre paisiblement que nous commencions à manger. Les moqueries ont complètement cessé, etc. ÇA MARCHE !!! Le fruit de cette mesure divine, nous pouvons le voir actuellement, lors de chaque entretien avec les parents à l’école / à la maternelle, grâce à la grâce de Dieu. Nous avons reçu des louanges pour chaque enfant. Deux ensei­gnantes ont même dit la même chose indépendamment l’une de l’autre : « Nous ne savons pas ce que vous faites en matière d’éducation, mais cela doit être TRÈS BIEN ! Ce que vous faites est correct ! »

Afin d’éviter toute « fausse image » de nous ou que quelqu’un pense : « Peut-être que chez vous c’est possible, mais chez nous c’est tout à fait différent et impossible », nous aimerions te donner un aperçu un peu plus approfondi de notre pratique au quotidien, afin de te donner du courage pour ton quotidien.

Tout d’abord, tu dois savoir que pour nous aussi, c’est un combat quo­tidien, une lutte quotidienne, une décision quotidienne de ne pas nous contenter, dans tout ce que nous faisons, de moins que cette MESURE DIVINE : l’harmonie, le ciel sur terre, le paradis dans l’ICI ET MAIN­TENANT !

En pratique, cela commence tout d’abord par la lutte pour que nous puissions toujours à nouveau « admettre » que : « Dans cette situation ce n’est PAS la qualité de Dieu, la qualité du ciel ! » L’exercice qui s’ensuit est que la FOI suit immédiatement : « ICI AUSSI, LE CIEL S’IMPOSE sur la TERRE ! C’EST POSSIBLE !!! » Ce n’est qu’alors que nous commençons à réfléchir ou à nous remettre en question sur ce qu’il faut faire et COMMENT ce CIEL SUR TERRE va se manifester de manière très pratique dans cette situation.

Il est également important pour toi de savoir que le moment de « con­seiller » ou de « motiver » sur ce qu’il faut faire alors est aussi pour nous à chaque fois un moment du « non-savoir », un moment de faiblesse, d’im­puissance et d’impasse ! Nous ne savons pas plus que toi ce qu’il faut faire dans chaque cas particulier et comment faire face à la situation ! Parfois, dans certaines situations, nous devons « lutter » pendant plusieurs jours ou pendant une longue période avant qu’un « nœud » se défasse. Mais chaque fois que nous répondons avec FOI aux petites impulsions qui suivent notre « profession de foi », chaque fois que nous n’abandonnons pas et que nous persévérons dans la foi jusqu’à ce que ce soit vraiment « dénoué » et que cette « qualité du ciel » soit perceptible dans la situation, la détresse s’est transformée en une autre véritable partie de « paradis » !

Cela nous motive et nous donne en même temps une « sainte crainte ». En effet, si on fixe les critères comme Dieu les fixe, on peut tout à coup vivre concrètement dans la qualité divine ! Si on fixe des critères humains, on vit la qualité humaine avec tout ce que cela implique ! On ne peut PAS aller au-delà ! Cela signifie qu’on a selon la foi qu’on a ! C’est NOUS-MÊMES qui décidons de ce qui se passe dans notre vie !

Nous espérons que ce témoignage t’a motivé à ne pas te contenter de trop peu et à accepter les critères de Dieu dans ta vie ! Le ciel sur la terre, le paradis et l’harmonie sont aussi possibles pour toi ! Vivre cela tous ensemble, et ensemble, nous sommes la fin de TOUTE puissance mauvaise et malfai­sante ici sur terre, et le royaume de la paix est ICI !

De tout cœur,

Stefan et Noemi

P.S. : Ce principe ne se limite pas à la vie quotidienne à la maison, mais s’applique à TOUT et à toute chose qu’on touche et qu’on rencontre, y compris dans l’histoire mondiale dans laquelle nous nous trouvons !

[1] Regarde : https://fr.ivo-sasek.ch/le-mariage-a-la-lumiere-de-la-mission-originelle/