Ça a alors été une si belle expérience, de traverser tout cela en équipe ! Lorsque je n’en pouvais plus, ma femme prenait le relais. Lorsqu’elle était à bout, la force, l’inspiration et la sagesse affluaient à nouveau chez moi pour que nous puissions rester totalement maîtres de la situation.
Maintes et maintes fois, je dois méditer sur la grâce d’avoir un ministère prophétique qui nous enseigne les principes de lois. C’est une grâce si nous pouvons ENTENDRE et, dans la faiblesse, simplement FAIRE ce qui a été dit.
Mon papa m’a inspirée lorsqu’il a dit ceci lors de la dernière conférence annuelle : « Je regarde en arrière sur ma vie et je me dis : Est-ce qu’un souci a déjà apporté quelque chose de positif ? Cela fait plus de 47 ans que je suis en chemin avec le Seigneur et j’ai eu vraiment beaucoup de soucis dans ma vie, vraiment beaucoup de vrais défis, de vraies lacunes, de vraies épreuves existentielles. Rétrospectivement, je peux dire qu’aucun souci n’a jamais valu la peine, car : Jusqu’ici, le Seigneur a aidé. »
Oui, c’était un jour très spécial dont je me souviens vraiment avec plaisir. Jan-Henoch est venu me rendre visite en Allemagne et spontanément, nous avons décidé d’aller à la bijouterie d’une ville voisine pour choisir nos alliances pour le mariage.
Un jour, je suis tombée très malade. J’avais de la fièvre et mal au ventre. Le soir, je ne pouvais plus bien marcher parce que j’avais toujours mal au ventre. Quand je suis allée me coucher, je me sentais très mal.
Lors de la conférence annuelle, mon grand-père Ivo a dit que nous pouvions prendre des responsabilités pour ce monde. Beaucoup de gens attendent le ciel et ne veulent rien améliorer sur cette terre. Papa nous a donc expliqué une nouvelle fois ce que cela signifiait de prendre des responsabilités et nous a dit que nous pouvions aussi en prendre à la maison.
J’ai pu ramener des échasses de l’école à la maison et les rapporter le lendemain. J’ai ainsi pu m’entraîner à la maison, car c’est très difficile. J’ai commencé à m’entraîner, mais ça ne marchait pas du tout et j’étais découragée.
Quand je rentre de la maternelle, je jette toujours mes chaussures et ma veste par terre dans le salon, car j’ai plein de choses à raconter. Maman m’a souvent dit que je pouvais accrocher mes affaires tout de suite. Mais j’ai toujours fait autrement. C’est un « feu étranger » et ça crée toujours du trouble.
Je toussais beaucoup et j’avais de la fièvre. La nuit, pendant mon sommeil, je toussais beaucoup, beaucoup. Maman est venue me voir à plusieurs reprises pour voir comment elle pouvait m’aider. Trois nuits de suite, la même chose s’est produite : à un moment donné, maman m’a dit pendant la nuit que je pouvais dominer la toux.
Esaïe a entendu la voix de Dieu : « Qui enverrai-je pour parler à ce peuple pécheur ? » Esaïe a répondu : « Me voici, envoie-moi. » Alors j’ai dessiné quelque chose. Parce que moi aussi je voudrais être comme Esaïe et toujours pouvoir dire à maman : « Me voici, envoie-moi ! »
