Le principe du baptême à l’âge de la maturité – de Noemi (32J.) et Arnold (4 ans)

Circulaire – Septembre 2022

Est-ce que tu as envie de nous accompagner aujourd’hui, mon petit garçon Arnold et moi, dans le culte personnel et de mettre en pratique avec nous une partie de la prédication de la dernière Journée des Amis « Matu­rité commune » ? Notre espoir est que tu puisses l’appliquer à ta « situation la plus difficile » du moment J !

Notre matinée se présente ainsi aujourd’hui : Je suis de bonne heure devant le Seigneur. Arnold (4 ans) pleure presque continuellement à côté de moi, car il a très mal aux oreilles. Tout ce que nous avons entrepris pour le soulager n’a eu aucun effet jusqu’à présent. Même les gouttes antibiotiques pour les oreilles n’ont eu aucun effet. Les prières puissantes de nos chers frères et sœurs ont brièvement aidé, mais un peu plus tard, la douleur est revenue d’autant plus forte, jusqu’à ce que nous soyons tous les deux assis en pleurs sur le canapé pendant la nuit… Seul l’antalgique a permis de tenir jusqu’au matin, et maintenant, le rendez-vous chez le médecin est imminent.

Je suis assise devant le Seigneur, triste et un peu déçue : « Seigneur, n’es-Tu plus le même aujourd’hui qu’autrefois ? Dans la Bible, il y a tant des miracles et des expériences si incroyables que les gens ont pu vivre avec toi… Pourquoi ne pouvons-nous pas Te vivre de la même manière ? C’est déjà bien que les médicaments nous aident et que nous ayons la chance que cela existe. Mais comme j’aurais aimé être témoin de Ta gran­deur, de la manière dont Tu nous aides. » C’est avec tristesse que je com­mence à lire le message « Maturité accomplie ». J’arrive juste au passage où papa explique ce qu’est le « baptême accompli » de la maturité : « La purification d’accomplissement – c’est ainsi que je voudrais l’appeler – elle commence par la douloureuse expérience du Psaume 22:1-2 : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? Tu es loin de mon salut… ! Mon Dieu, je crie le jour et tu ne réponds PAS ! Et j’appelle la nuit, et je n’ai pas de repos… » Oui, c’est exactement ce que je ressens en ce moment. Quoi que nous fassions, Dieu Se tait. Plus loin, il est écrit : « … C’est exactement ainsi que fonctionne le véritable baptême de matu­rité (…) Dieu Se tient TOUT CONSCIENT à distance ! Il n’est tout de même pas devenu dur d’oreille ! » Pourquoi donc Se tait-Il volontairement ? Dans le Psaume 22, que papa a traduit plus profondément à partir du texte original, on découvre en poursuivant la lecture le but de l’ensemble. On y lit le développement par lequel l’écrivain passe de la « plainte » que Dieu Se taise à la proclamation accomplie, à savoir : « … DU HAUT des cornes du buffle, non pas DEVANT, mais DU HAUT des cornes, IL CRIE : « TU M’AS SAUVÉ DE la gueule du lion. Oui, DU HAUT des cornes du buffle, je présenterai par moi, oui par mon abaissement, TON être véritable à mes frères ; oui, je T’exalterai encore au milieu d’une grande assemblée ! »

Donc, le baptême de maturité, c’est ainsi : « Si je connais mon con­trat… Si Dieu est mon partenaire fidèle, qui ne m’abandonnera pas, même s’Il se tait. Je connais mes droits : C’EST TOI QUI ME SAUVES ! (…) Dieu veut que nous apprenions cela, que nous apprenions ainsi à nous appuyer sur Lui ! Il ne Se met nulle part plus en colère dans toute la Bible que lorsque tu NE FAIS PAS cela ! »

Cette déclaration me va droit au cœur ! Si c’est l’exercice qui nous per­met d’apprendre à réclamer SON aide et Son salut comme un droit acquis – et ce « DU HAUT des cornes du buffle » (c’est-à-dire lorsque nous nous sentons vraiment « embrochés ») – alors faisons-le ainsi maintenant J! Profitons donc de l’« élan » de cette détresse pour passer ce baptême de la maturité J.

Je fais donc asseoir Arnold à côté de moi et je vais chercher une belle image de Moïse, debout devant la mer Rouge, avec les Égyptiens derrière lui. (Papa a également utilisé cette image dans ce contexte.) Nous voyons que notre situation est également ainsi, qu’elle ne va ni en avant ni en arrière et que c’est précisément le moment où nous pouvons apprendre, comme Moïse, à « lever haut le bâton » et à revendiquer notre droit auprès de Die

u, à savoir qu’IL DOIT NOUS AIDER MAINTENANT ! Sans cette situation, nous ne pourrions pas nous entraîner J! Arnold me dit qu’il veut apprendre cela et qu’il veut aussi « lever le bâton » comme Moïse. Il prie donc du fond du cœur et ensemble, au milieu de ce point zéro, nous récla­mons notre « droit » à Dieu. Et vous ne pouvez pas imaginer ce qui s’est passé ensuite : Arnold se lève, demande s’il peut manger quelque chose et part ensuite jouer sans se plaindre. C’était impensable tout à l’heure ! De­puis lors, sa guérison a été si rapide qu’il a passé tout le trajet jusque chez le médecin à faire des blagues et à rire J. Je n’ai continué à rouler que parce que le rendez-vous était fixé. Quand nous sommes arrivés chez le médecin et que j’ai demandé à Arnold comment il allait, il m’a dit : « Ma­man, hein, maintenant nous avons fait comme Moïse avec le bâton devant la mer. Maintenant, nous avons partagé la mer. » Oui, il a suffi ensuite de rincer l’oreille une ou deux fois pour que tout soit réglé. Depuis, Arnold entend encore mieux qu’avant les douleurs aux oreilles J. MERCI SEIGNEUR !

     Cette expérience m’a beaucoup touchée. Pour être honnête, j’étais moi-même « épatée » de voir comment le Seigneur a réagi immédiatement à notre « lever de bâton ». J Nous te souhaitons de tout cœur de pouvoir vivre la même chose, dans le moment le plus difficile de ta vie, quand tu sens que Dieu Se tait !

Noemi & Arnold

Partager cet article

Pages associées

Sites internet