Un jour, je suis tombée très malade. J’avais de la fièvre et mal au ventre. Le soir, je ne pouvais plus bien marcher parce que j’avais toujours mal au ventre. Quand je suis allée me coucher, je me sentais très mal.
Lors de la conférence annuelle, mon grand-père Ivo a dit que nous pouvions prendre des responsabilités pour ce monde. Beaucoup de gens attendent le ciel et ne veulent rien améliorer sur cette terre. Papa nous a donc expliqué une nouvelle fois ce que cela signifiait de prendre des responsabilités et nous a dit que nous pouvions aussi en prendre à la maison.
J’ai pu ramener des échasses de l’école à la maison et les rapporter le lendemain. J’ai ainsi pu m’entraîner à la maison, car c’est très difficile. J’ai commencé à m’entraîner, mais ça ne marchait pas du tout et j’étais découragée.
Quand je rentre de la maternelle, je jette toujours mes chaussures et ma veste par terre dans le salon, car j’ai plein de choses à raconter. Maman m’a souvent dit que je pouvais accrocher mes affaires tout de suite. Mais j’ai toujours fait autrement. C’est un « feu étranger » et ça crée toujours du trouble.
Esaïe a entendu la voix de Dieu : « Qui enverrai-je pour parler à ce peuple pécheur ? » Esaïe a répondu : « Me voici, envoie-moi. » Alors j’ai dessiné quelque chose. Parce que moi aussi je voudrais être comme Esaïe et toujours pouvoir dire à maman : « Me voici, envoie-moi ! »
Un dimanche, mon mari Andreas a proposé que nous allions faire un barbecue en famille dans la forêt. Il y a un long chemin forestier qui mène au bord du lac. Nous avons tout mis dans la petite charrette et avant d’arriver au barbecue, nous avons regardé derrière nous et avons vu un mur de nuages noirs menaçants s’avancer vers nous.
Le matin, papa nous avait raconté quelque chose qu’il sait de grand-papa Ivo. Il nous a dit que le diable aussi avait faim et qu’il voulait manger. Nous avons d’abord pensé qu’il mangeait peut-être des insectes et des vers 😄. Mais papa nous a dit qu’il aimait autre chose. Il aime tout particu¬lièrement quand les gens ont très peur et quand ils vont mal.
Une fois, à l’école, nous avons fait un voyage scolaire. Pour cela, le matin, nous ne devions pas aller à l’école, mais à la gare. J’ai dit à maman qu’elle n’avait pas besoin de m’accompagner parce que je savais comment aller à la gare.
Papa nous a dit un jour que nous avions aussi beaucoup d’« ennemis » qui gisaient par terre. Et nous passons toujours à côté. Par exemple, quand il y a des chaussettes par terre ou des élastiques à cheveux ou le cartable et tout un tas d’autres choses.
Lors de nos dernières vacances, nous avons passé des moments très bénis avec les enfants. Notre objectif était qu’ils aient une conscience globale de leur entourage, et je pense qu’il n’y a presque rien de mieux pour les enfants et les gens en général que d’apprendre cela...
