Il y a parmi nous de nombreuses personnes qui, lorsqu’il s’agit de mettre la main à la pâte, s’excusent souvent, parlent de leurs problèmes et de leur détresse, puis s’enfoncent à nouveau dans leur trou de circonstances misérables. Récemment, le SEIGNEUR m’a donné une leçon pour illustrer ce pro-blème avec notre petite fille Tiffany.
Chers enfants, chers jeunes ! Sais-tu que tu es quelqu’un de très particulier ? Tu as quelque chose qui me manque, et j’ai quelque chose qui peut t’aider. J’ai besoin de toi et tu as besoin de moi.
Je suis reconnaissante pour tout et je ne veux qu’une chose : être À CHAQUE INSTANT là où Dieu me place.
Aujourd’hui, je veux t’emmener dans un processus dans lequel je me trouve encore actuellement, mais peut-être te sens-tu dans une situation similaire... ?!
Un soir j’étais assise avec maman sur le canapé. Je lui ai demandé comment je pouvais entendre Jésus, parce que Sa voix n’est pas forte. Maman m’a expliqué que je pouvais très bien entendre Sa voix. Je le sens dans mon cœur.
Les années passent, et parfois, quand je regarde les événements, j’ai l’impression en tenant compte des évènements d’avoir vécu plusieurs vies. Aujourd’hui, alors que j’ai à peine passé la moitié d’une vie normale, je pourrais déjà dire la même chose que le roi David, qui s’est exclamé à la fin de sa vie : « L’Eternel qui m’a délivré de toutes les dé¬tresses est vivant ! » (1 Rois 1 :29). Quelle confession sur son lit de mort !!
Une nuit j’ai rêvé de manière impressionnante des cigales appelées cigales dix-sept ans (impressionnant aussi que papa en ait parlé par la suite à la Journée des Amis 2021). J’ai donc rêvé que je sortais du sol et que je perçais, avec des myriades de cigales, la surface de la terre. Après être restées sous terre pendant 17 ans, elles se sont débarrassées sous mes yeux de leur ancien corps rampant et la dépouille de leurs coquilles lar¬vaires a formé un énorme tas (plus grand qu’une maison).
Nous sommes tellement heureux d’avoir pu apprendre de nos parents comment vaincre l’insatisfaction dans les situations quotidiennes. La plupart du temps on est tenté de ne pas voir les petits troubles, parce qu’on est justement « en plein travail », parce qu’on se promène, ou parce que ce n’est tout simplement pas le moment… Mais comment voulons-nous vaincre les grands troubles du monde, si nous ne croyons pas qu’on peut vaincre les petits troubles ?
Les vacances approchaient dans notre ministère et nous avions fixé provisoirement les dates des vacances des uns et des autres. Sur la base de cette plani¬fication, j’ai ensuite fixé dans la confiance mes rendez-vous avec les clients. Une certaine demande de travail était assez importante, mais je me suis senti calme et confiant pour l’accepter. Ma confiance a ensuite été réellement mise à l’épreuve, car en raison de besoins importants, tout a encore changé et nous avons dû reporter nos vacances.
Les larmes aux yeux, je prie : « Père, je ne peux pas le faire ! Je ne sais pas le faire ! COMMENT élever des enfants ? ... et encore plus en ces temps de folie ? Comment tout cela est-il censé fonctionner, et de plus avec un cinquième enfant en route ? Est-ce que tout va vraiment marcher aussi bien que je l’ai toujours espéré ? »
