Depuis qu’une partie de nos enfants ont pris leur envol et se sont mariés, il y a bien sûr un peu de place dans notre bel appartement. Il y a quelque temps, j’ai donc pu déplacer mon bureau qui était dans la chambre à cou¬cher avec tous les classeurs pour les nombreuses affaires administratives et les tâches de bureau dont je peux me charger pour Ivo.
Régulièrement, des mamans m’interpellent à l’école, à la maternelle ou sur l’aire de jeux au sujet de nos six enfants. Avec le visage qui exprime de nombreux points d’interrogation, elles veulent savoir com-ment je fais. Elles n’arrivent déjà pas à gérer un ou deux enfants et leurs nerfs sont à bout. Comment c’est possible avec six enfants ?
Je suis restée éveillée toute la nuit à cause des contractions. Comme c’est le cas lors d’un accouchement, les contractions et les pressions deviennent de plus en plus fortes jusqu’à ce que la force des contractions soit suffisamment importante pour permettre la naissance du bébé.
Un jour, mon grand-papi (Ivo) a raconté quelque chose de passionnant. Il était très loin en Inde. Tout à coup, il est tombé très malade et il était obligé de rester au lit. Tous ses amis étaient partis. Puis, un ami très cher a rendu visite à grand-papi lorsqu’il était couché et lui a demandé : « Comment vas-tu ? »
Mon père a démontré que nous sommes tous une unité indivisible avec Dieu. Nous sommes issus de Dieu et, dans toutes les situations, nous avons pleinement le droit de faire partie de Lui.
Un soir j’étais assise avec maman sur le canapé. Je lui ai demandé comment je pouvais entendre Jésus, parce que Sa voix n’est pas forte. Maman m’a expliqué que je pouvais très bien entendre Sa voix. Je le sens dans mon cœur.
Récemment, nous avons passé du temps en famille dans un chalet à la campagne. Nous avons vraiment apprécié la paix et le calme qui y ré-gnaient. Mais souvent, la paix durait jusqu’au moment où la nuit tombait. Chaque fois, il y avait de nouvelles circonstances qui nous tenaient en haleine. Je voudrais vous parler d’un élément dérangeant.
Pendant les vacances, nous avons beaucoup appris sur l’« égo indivi-dualisme ». Quand je suis en mode égoïste et que je ne me préoccupe que de moi, ça dérange vraiment tout le monde autour de moi. Un jour, papa et maman nous ont dit que chacun pouvait dessiner les situations dans lesquelles nous sommes « égo ».
Un soir, soudain, nos quatre filles (2 à 6 ans) sont venues pleurer auprès de mon mari Andreas et moi. Apparemment elles s’étaient toutes « brouillées » les unes avec les autres. Chacune parlait de ce que l’autre avait fait de mal. D’après ce qu’on a compris dans cette confusion, chacune avait plus ou moins raison et chacune avait plus ou moins tort. À ce moment-là, je me disais que nous allions vers un long démêlage. J’étais un peu perplexe pendant un moment, jusqu’à ce que mon mari rassemble toutes les filles agitées autour de lui et leur confie un secret :
Chaque matin, j’amène Dana, 6 ans, jusqu’à la porte d’entrée ; nous nous disons au-revoir puis elle court jusqu’à l’école maternelle tout près de chez nous. Au début, ça se passait très bien. Mais un jour, elle n’a pas vou¬lu partir à moins d’être accompagnée de son amie.
