Coronavirus, coronavirus… – De Anni S.

Circulaire – Janvier 2020

Qui aurait pu penser un jour que notre vie puisse changer à ce point d’un instant à l’autre ? Dans tous les domaines de notre vie, c’est une « verge de fer » qui a fait irruption, et qui nous prescrit même là où on peut respirer librement et là où on ne le peut pas. On veut savoir à quelle date on est dans quel restaurant et en plus à quelle heure exactement et le numéro de notre table… Et ce n’est qu’une petite chose en comparaison de tout le reste et de ce qui est encore planifié dans le contexte d’une « verge de fer » (voir le commentaire d’Ivo dans la circulaire du mois de novembre 2020). Je suis allée au village, mon panier au bras, pour acheter des petits pains frais à la boulangerie pour l’anniversaire de Ruthli ; je n’y étais pas allée depuis longtemps. Figurez-vous qu’à mi-chemin j’ai dû retourner en arrière parce que j’avais oublié à la maison mon « distributeur de bactéries » (c’est ainsi qu’Ivo et moi désignons le masque J). Parce que sans cela, personne ne m’aurait servie au magasin. Dans aucun des médias officiels ne s’élève une contre voix, pour exposer par exemple les effets secondaires sur la santé du port du masque facial. Je n’aurais jamais pensé que l’humanité, si avide de liberté et si rebelle aux ordres, puisse montrer une si incroyable obéissance aveugle face à ces prescriptions. Mais il en est effectivement ainsi. Qui a pu réaliser cela ? Certainement pas un virus grippal !

Nous avions coutume de dire : « Les humains sont aussi désobéissants envers Dieu qu’ils sont obéissants envers les esclavagistes. » Mais c’est na­turellement compréhensible, lorsqu’on est sans cesse menacé de peur, de perdre de son travail et d’autres scénarios d’horreur. Il n’y a pas si long­temps, j’ai feuilleté une revue promotionnelle de MIGROS (une chaîne de supermarchés suisses), où, sur des pages entières d’offres on vantait les festivals d’été en plein air avec des groupes de rock et de pop. On pouvait voir beaucoup de photos de masses de gens qui chantaient, dansaient et acclamaient les groupes de musique. Des jeux de lumière de toute splendeur. Pour presque chaque grande ville un évènement était prévu, et on vantait même des festivals de musique qui étaient planifiés pour les enfants. À l’époque mon cœur s’était un peu rempli de tristesse parce que je voyais cette grande diversion. « Tout cela est une imitation de la gloire que nous expérimentons ensemble à chacune de nos grandes rencontres… et quelle diversion pour le véritable feeling de la vie ! Et maintenant en plus les enfants… ! » Telles étaient mes pensées. Mais si on observe maintenant les circonstances, je n’ai effectivement plus de tels soucis. Parce que nous nous trouvons pour ainsi dire dans un deuxième confinement où dans certains domaines on peut à peine bouger librement, faire ses courses, ou organiser un repas d’entreprise, alors ne parlons pas de tels événements ! Oui, mais que se passe-t-il ici ?? Est-ce Dieu ou le diable qui agit et qui prend tout au peuple ? Dois-je à présent avoir pitié ou être contente que pour une fois ce soit une autre page qui s’ouvre à la place des divertisse­ments et des diversions ??

Ah ! Je ne peux que m’extasier devant notre dernière journée d’ensei­gnement en ligne, où nous avons reçu de grandes réponses et des indications actuelles apostoliques et prophétiques, au travers du ministère pour toutes ces situations !! On y trouve une gloire incroyable ! Même si une telle chose n’est pas transmissible ou qu’on ne peut la raconter ! (mais on peut l’expérimenter à travers l’engagement J) Ensemble nous avons pu voir qu’ici ce n’est pas le diable qui commande ! Ivo a cité le plus court conden­sé de l’histoire du monde dans Col 1:16 : « Tout ce que Dieu a créé a été créé par LUI, en LUI et AU-DEDANS de LUI ! TOUT !!! » Et une autre citation : « Durant tous ces siècle il n’y a pas eu un seul évènement qui ne soit survenu afin que la totalité du plan se réalise : TOUT au-dedans de LUI ! » Ces paroles et toute la conférence en ligne m’ont fait entrer dans un grand repos et une grande détente, et je ne suis pas la seule. LUI, notre Dieu est dans tout cela et fait Son œuvre de cette manière en nous tous. Merci Seigneur !!

Juste un peu d’harmonie

Un étudiant en économie a dit un jour : « La recherche sur le bonheur conduit à la conclusion qu’une augmentation du revenu par habitant (…) ne crée pas d’augmentation supplémentaire du bonheur. » (Niko Paech). C’était le résultat de ses études en économie. Maintenant que de nombreuses personnes sont temporairement confinées entre leurs quatre murs par des mesures de confinement, des quarantaines et le télétravail, que la consom­mation est restreinte de force de manière permanente, c’est bientôt clair pour tout le monde. Après le premier confinement, de nombreux couples mariés ont pris rendez-vous pour divorcer et ont loué individuellement une chambre ou un petit appartement, parce que ce n’était plus l’harmonie entre eux. On ne pouvait plus s’éviter, on ne pouvait plus contourner les problè­mes aussi facilement qu’auparavant. Aujourd’hui, l’orientation de notre ministère sur la plus petite cellule de base de la société et sur la base s’avère être la cible absolue. Pendant des décennies, nous avons maintenu et nous continuons à maintenir, non seulement comme une devise mais comme un objectif quotidien que « le nouveau monde commence à la maison ». Je n’ai peut-être pas fait des études, mais je peux attester la même chose que l’économiste ci-dessus grâce à ma riche expérience. Et voici maintenant ma « citation » : « La plus belle chose au monde n’est pas le luxe et l’amusement… la chose la plus désirable dans la vie est : Avoir une base aimante et fonctionnelle entre ses quatre murs. Juste un peu d’harmonie et de tendresse…, être un peu amoureux, avoir des enfants qui ont du respect et de l’amour. Fidélité, paix et bon esprit collectif, pouvoir discuter et prendre en charge…, c’est-à-dire porter les fardeaux en com­mun ; c’est ça le ciel sur terre ! Tout le reste peut tomber à l’eau, n’est-ce pas ? » Sur ce point-là, n’importe qui sur son lit de mort serait d’accord avec moi. Ce genre de vie est certes le paradis sur terre, mais elle ne tombe pas du ciel, cela comporte beaucoup de « travail » et un seau rempli de grâce !

Je te souhaite aussi beaucoup d’harmonie, de paix et d’amour dans cette situation mondiale difficile ! (Si tu as besoin d’aide, nous sommes volontiers à ta disposition)

Cordiales salutations,             Anni

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