« J’espère que tout le monde est content de moi ! Est-ce que je fais bien les choses ? Ouïe ! Qu’est-ce qu’ils peuvent bien penser de moi ?»

De telles pensées limitent ma joie de vivre. Je l’ai constaté pendant les vacances, lorsque j’ai eu le temps de réfléchir aux mois passés ! Je me suis surprise à douter : Si personne ne venait d’un côté ou d’un autre me dire : « Mais c’était bien ! », il me restait une ombre sombre et j’étais proche de l’auto-accusation par rapport à ce que j’avais fait…

C’est alors que j’ai relu le petit livre de papa : « Les temps détermi­nés ». Je l’ai lu d’une traite et je le recommande absolument !!! Il y est écrit : « Il est bien plus important de rester CROYANT que de savoir SI et COMMENT on est dedans (c’est-à-dire si on fait tout « correcte­ment »)… Réjouis-toi quand Dieu te fait prendre conscience de temps en temps que tu y es ou que tu y étais dedans, mais ne vis pas de cela, reste confiant. »

J’ai eu l’impression d’avoir trouvé la carte pour accéder au trésor ! Je peux simplement vivre selon ce principe de foi : là où je ressens de la joie et de la paix, j’avance, que ce soit logique ou non. J’assume simple­ment ce qui se passe en moi, car j’ai confiance que DIEU a fait monter en moi cet effet. Que cela me semble juste ou faux, à moi ou à d’autres, cela ne joue aucun rôle.

Dans la pratique, j’ai pu vivre quelques expériences, dont une que je vais vous raconter : Au milieu de la dernière vague de diffamation mé­diatique, j’ai dit ouvertement à mes responsables : « Je suis très attirée par l’idée d’écrire une chanson pour papa et maman, comme une contre voix à tout le mal qui est en train de se produire. J’ai tout simplement l’impression que je devrais aller dans le studio d’enregistrement. Il me semble que j’ai vraiment besoin d’être en studio pour écrire cette chan­son. » J’ai partagé cette impression et c’est ainsi que nous avons planifié différemment les jours suivants et qu’est née une chanson : « Je ren­contre Dieu en vous », que nous avons ensuite pu interpréter ensemble lors de la dernière Journée des Amis, devant mes parents et tous les invités présents. Si je n’avais pas fait ce pas avec courage et par la foi, ce nouveau chant ne serait pas là. Ce serait dommage, n’est-ce pas ?¹Il en va de même dans tous les domaines de la vie : comment je vis et me comporte, où j’investis du temps et où je n’en investis pas, où je vais et où je reste, où je parle et où je me tais, à quoi je me lie et de quoi je me sépare, je le fais uniquement par la FOI et par une confiance enfan­tine que DIEU vit en moi et que ces effets intérieurs viennent de LUI.

« Mais si nous avons marché en croyant et si nous restons confiants, nous serons quand même DEDANS, même si nous ne pouvons PAS le comprendre, le sentir, le percevoir ou le contrôler. Mais pour celui qui fait confiance, IL aplanit LUI-MÊME tous les chemins. »

De tout cœur,