Défendre la vie
Témoignage pour la circulaire d’Anna-Sophia, 22 ans

La seule loi que nous avons est la loi de l’esprit de vie ! Cette vie se manifeste par une force tangible, de joie et de paix… c’est Jésus en per­sonne que nous suivons. Mais il faut être très attentif et agile pour ne pas perdre la vie (LUI) mais pour la défendre.

Par exemple, récemment je suis allée dans les rues de notre village Walzenhausen pour inviter à notre soirée 5G-Info. J’étais à la gare et j’ai vu des gens autour d’une table. Tentant le tout pour le tout, je suis allée vers eux en pensant que je pouvais tous les inviter. J’ai donc entamé une conversation avec eux. Ces gens aussi trouvaient la 5G très inquiétante et au début tous étaient très résolus et gentils avec moi. Mais soudain, un vieil homme a dit à son voisin de table : « Hé, derrière, il y a le Sasek. Le Centre Panorama ! » Oh, l’atmosphère est devenue de plomb. Je me suis rendu compte que j’étais à la table des habitués de notre village (la rumeur qui court contre nous y est parfaite). Puis une femme a dit : « Nous savons ce qui se passe là. » En riant et détendue, j’ai dit : « Que faut-il savoir ? » Elle ne pouvait pas vraiment me le dire. En tout cas, j’ai immédiatement profité de l’occasion pour peindre devant ces gens que ce que je vis chaque jour avec mon père est diamé­tralement à l’opposé des calomnies des médias. Je les ai encouragés à d’abord regarder ses œuvres (par exemple qu’il se bat contre la 5G) et je leur ai dit qu’il faudrait qu’ils passent un jour. Ils pourraient alors se faire leur propre opinion au lieu de tout répéter sans contrôle.

L’un d’eux a pris mon parti et m’a dit : « Je pense que ce que fait Sasek est vraiment bien. Il FAIT au moins quelque chose, lui et il a du feu sous les fesses. » Il avait déjà regardé Kla.TV et il trouvait que c’était vraiment bien ! Autour de la table les habitués sont devenus de plus en plus songeurs. À la fin, j’étais très contente d’avoir pu défendre la vie. J’aurais perdu toute joie si je n’avais pas immédiatement attesté la vé­rité. Quand j’ai revu ces gens un peu plus tard, nous avons plaisanté et nous avons eu de bonnes relations de cœur.

J’ai aussi vécu une deuxième situation. Récemment, maman et moi avons vraiment senti l’envie d’assister à une invitation lancée dans notre village. Nous avons eu de très bonnes conversations et certaines personnes critiques ont pu mieux nous connaître et ont été encouragés à réfléchir. Mais malgré tout il y a eu cet homme avec qui j’ai parlé ; j’ai remarqué au cours de la conversation qu’il voulait dire à mots couverts que le sectarisme nous permettait seulement de faire ce que papa nous avait ordonné de faire. Je me suis dit : « Laisse-le parler, il sent aussi que ça descend. »

Mais quand j’étais à la maison, cette conversation m’a beau­coup accablée, parce que je n’avais pas attesté que ça « descendait » (que la vie était partie). J’ai donc pris un stylo et un beau papier et j’ai écrit une lettre à cette personne en lui disant que je n’avais pas été bien depuis notre rencontre. Je lui ai expliqué le service de mon père, que c’était tout le contraire. Rien ne nous est imposé, mais chacun vit lui-même devant Dieu de façon MATURE et poursuit la vie qui élève. Après avoir écrit la lettre, j’étais à nouveau vraiment libre et pleine de joie. Ce monsieur s’est ensuite excusé longuement pour cette situation et a dit qu’il était désolé. La division a heureusement été balayée entre nous et depuis lors nous avons une relation chaleureuse.

Fondamentalement, je sens qu’un changement est en train de se pro­duire dans notre village et que les gens nous souhaitent tout le meilleur dans ce que nous faisons, qu’ils admirent notre façon cordiale de les saluer, etc.

Je voudrais vous encourager à faire preuve de vigilance dans la vie de tous les jours et à s’arrêter dans toutes les situations aussi petites soient-elles, où il n’y a plus la vie, et à en parler jusqu’à ce que la vie, la force et la puissance soient à nouveau là !

Meilleures salutations,

Anna-Sophia

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