„Vous êtes des dieux !“ – d’autant plus dans des conditions de vie misérables !
Témoignage de la circulaire de Stefanie, 30 ans

C’est tellement merveilleux que de plus en plus de personnes se mettent en réseau et que nous puissions ainsi multiplier notre force de frappe com­mune dans le domaine de la dénonciation des mensonges médiatiques et de bien d’autres choses encore. Mais ce qui m’attriste toujours, c’est le fait qu’il y a parmi nous de nombreuses personnes qui, lorsqu’il s’agit de mettre la main à la pâte, s’excusent souvent, parlent de leurs problèmes et de leur détresse, puis s’enfoncent à nouveau dans leur trou de circonstances misérables. Des phrases comme celles qui suivent font partie de l’expli­cation ou de l’excuse standard : « J’ai eu une enfance difficile… Pas de travail… Difficile dans la famille… Je n’y arrive pas parce que…, etc. »

Récemment, le SEIGNEUR m’a donné une leçon pour illustrer ce pro­blème avec notre petite fille Tiffany. Dans quelques jours, elle aura un an. La petite a eu ses deux premières dents à six mois et les quatre dents du haut n’ont pas tardé à apparaître. C’est la dernière des six qui lui pose visiblement le plus de problèmes en ce moment, si bien que la gencive est devenue bleue au moins deux fois à cet endroit. En dehors de cela, il y avait toujours des petites situations qui n’ont pas tourné rond et qui la rendaient impa­tiente. J’avais souvent de la peine pour elle, si bien que je ne voulais pas la réprimander. Je me disais : « Ce n’est pas facile pour elle en ce moment… La dent doit lui faire mal… Elle a mal dormi aujourd’hui… Tout à l’heure elle a glissé… Le repas est plus tardif que d’habitude, etc. » Il y avait toujours une circonstance pour justifier l’impatience de ma petite Tiffany.

Malheureusement, malgré le réconfort et les caresses, elle devenait de plus en plus pleurnicharde et son rire, d’habitude si doux et joyeux, dis­paraissait presque complètement de son visage. Le soir, il n’était pas rare que je me retrouve épuisée dans mon lit, ne sachant pas comment rendre notre petite fille un tant soit peu heureuse, et encore moins comment trouver la force d’accueillir notre deuxième bébé qui grandit si merveil­leusement dans mon ventre et qui (si le SEIGNEUR accorde sa grâce) verra le jour début février 2022. Il y a certainement quelque chose que je fais de travers, mais quoi ?

Lors d’un échange avec Elias, j’ai eu un aperçu du vrai problème : J’avais trop justifié le comportement de notre petite fille par les circons­tances et ainsi j’avais manqué d’aborder les processus de force et les effets qui ont tiré vers le bas. Finalement, ce n’est pas seulement Tiffany qui souffre de la mauvaise situation, mais moi aussi. Et la spirale descendante n’a cessé de s’amplifier.

Plus que jamais, je comprends maintenant comment les gens justifient constamment leur état d’esprit par leurs mauvaises circonstances et ne parviennent pas à s’en sortir : Cela commence déjà ici, à petite échelle. Cela ne sert à rien si je ménage trop Tiffany dans ses mauvaises circons­tances. Les circonstances seront toujours mauvaises ! Tôt ou tard, je ne pourrai de toute façon plus protéger Tiffany des problèmes de la vie ; aura-t-elle alors les outils nécessaires pour faire face à ces circonstances ? Ou bien attendra-t-elle, comme quand elle était petite, que quelqu’un d’exté­rieur vienne la délivrer ?

Comme l’a prêché mon beau-père Ivo, lors de sa dernière conférence, sont fils de Dieu, c’est-à-dire des dieux, ceux qui *acceptent *reconnaissent *se conforment *font valoir leur vraie nature et *l’appliquent pour eux-mêmes.

Le secret de ces dieux est leur propre faiblesse (= des conditions de vie misérables) et donc leur grandeur et leur force démesurées en Dieu. La faiblesse (des conditions de vie déplorables) de ces dieux n’est pas leur ruine, mais c’est SEULEMENT l’entrée/le passage dans la perfection de Dieu !!

Pendant nos vacances en famille, Elias et moi avons donc commencé à revendiquer pour nous ce potentiel. Cela a commencé par une décision intérieure, des avertissements ciblés et de petites conséquences que la petite fille comprenait déjà parfaitement, par exemple, qu’elle ne recevrait pas à manger tant qu’elle ne se serait pas calmée. Lorsqu’elle était calme, il restait suffisamment de temps pour les caresses. Alors qu’au début de nos vacances, Tiffany était assise dans sa poussette, presque sans émotion, et qu’elle avait oublié comment faire « Bitti »[1] ou aller sur le pot, ces choses se sont réglées en un clin d’œil et bien d’autres choses encore.

Au bout de quelques jours seulement, Tiffany, d’habitude très timide, faisait des signes à tous les employés du centre de vacances et observait qui répondait à son salut. Tous ceux qui répondaient à sa gaieté devenaient ses amis, à qui elle souriait sans cesse. Elle a également appris de son plus grand fan « Sama », comment distribuer des bisous aériens. Un geste abso­lument adorable, Elias l’a finalement surnommée « la reine du bitti », car elle a commencé à taper ses mains ensemble sans que nous ayons besoin de lui dire quoi que ce soit, et elle l’a répété joyeusement à plusieurs reprises pendant le repas. Notre Tiffany est redevenue si joyeuse et son doux sourire est revenu sur son visage, malgré la dent numéro six qui veut sortir.

Cela me donne du courage : nous n’avons pas besoin d’attendre jusqu’à ce que quelqu’un nous délivre de nos conditions de vie misérables, mais grâce à ces situations, nous apprenons à agir comme des fils de dieux : Nous acceptons notre vraie nature et agissons enfin avec ce potentiel im­mense qui, jusqu’à présent, était toujours resté en friche en nous. Parce que nous sommes restés suffisamment longtemps dans la poussière de nos mauvaises conditions de vie.

Salutations sincères,

Steffi avec Elias, Tiffany-Charise et le bébé n°2

[1] Bitti = Avant que Tiffany reçoive quelque chose à manger, elle peut taper une fois dans ses petites mains, comme une petite demande ou un remerciement. Au début, je prenais moi-même ses petites mains et je les frappais ensemble. Récemment, elle a commencé à le faire toute seule.

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