Circulaire – Janvier 2020

L’effet – la semence
Témoignage pour la circulaire de Noemi, 30 ans

Au cours de notre dernier rassemblement interne, j’ai de nouveau eu un profond contact intérieur avec le SEIGNEUR.

Lors de cette journée, papa a parlé du principe de combien le SEIGNEUR nous donne de SA main, lorsqu’il est question de changer le monde. Il l’a illustré avec l’image de la nourriture des 5 000. Il y avait 5 000 personnes affamées et Jésus a dit aux disciples : « VOUS, donnez-leur à manger ». (« Et bamm » – une mission claire ! – transférée à nous : « VOUS, changez le monde ! ») Mais d’où viendrait tant de nourriture pour tous ou tant de force pour changer le monde ? Jésus prit alors le peu déjà existant, cinq pains et deux poissons, rendit grâce et donna une poignée à chacun de ses disciples. Les disciples s’en allèrent, et le distribuèrent à tous. Le principe que papa nous a montré était le suivant : Jésus nous donne tout de SA main, MAIS cela semble TOUJOURS « TROP PEU » ! Mais c’est seulement en apparence que c’est « trop peu », parce que ce qu’IL nous donne, c’est toujours des SEMENCES, pas des « arbres finis » ! Si nous utilisons ces « graines » avec foi, si nous les semons, les cultivons, si nous nous y attachons, si nous croyons en l’avenir, elles se multiplient énormé­ment et remplissent « les paniers » ! Mais au début, on a TOUJOURS l’impression que c’est « trop peu » ! C’est un principe !

C’est la même chose dans la vie de tous les jours ! Par exemple, tout récemment, j’ai vécu une situation avec notre petit Arnold (2 ans) qui illustre cela : depuis quelques jours quelque chose me tracassait : Arnold était assez « gourmand » à table. Par exemple nous avions à peine com­mencé à manger que sa petite assiette était déjà vide et qu’il demandait « encore, encore… », si bien que je pouvais à peine continuer à servir les autres. Même dans la vie de tous les jours, il ne faisait plus attention à son entourage, il n’avait plus que ses trucs dans la tête, il était centré sur lui-même et sur ses avantages. Cela me causait de la peine. Alors j’ai réalisé que la SEMENCE c’est exactement CELA (cet effet/cette détresse) que le SEIGNEUR me donne pour ME FAIRE ressentir le trouble. Donc je n’ai PAS besoin d’attendre PLUS, mais CETTE « SEMENCE » suffit !!!!!! Je peux maintenant croire en elle, rester en elle, être reconnaissante de l’avoir reçue et la semer jusqu’à ce que de NOUVELLES CHOSES ait grandi ! Nous étions donc de nouveau à table et c’était sur le point de recommencer comme les jours précédents. Mais alors la graine a commencé à germer et une première petite impulsion s’est fait sentir en moi : « Allez, Arnold peut d’abord commencer par donner à manger la bouillie à sa petite sœur avant qu’il ne commence à manger lui-même. Pour que je puisse servir en paix les autres. Cela peut l’aider à « remarquer » qu’il « a encore une petite sœur »  et en plus il peut DONNER quelque chose avant de prendre pour lui. » J’ai donc simplement mis cela en pratique, même si au début ce n’était pas « évident ». Mais la « petite plante » a commencé à pousser. Chaque jour ça allait mieux, tout à coup la « gourmandise » était partie, à chaque fois il était plus libre et plus satisfait ! Et ça a même commencé à lui donner une réelle joie de s’occuper de sa petite sœur et si une fois j’oubliais que c’est lui qui donnait à manger, il disait immédiatement : « Mami, Nodi donne ! » ; il me rappelait que c’était sa tâche !

C’est exactement ce principe qui m’a tant touchée dans cette prédication : Dans tout ce qui agit, je peux voir avec reconnaissance la SEMENCE du SEIGNEUR qu’Il m’offre, et ne pas l’écraser avec ingratitude ou en vouloir toujours « plus » de LUI, parce que ça me semble « trop peu », « trop laborieux » ou « trop petit » ! Je peux prendre cette « semence » avec foi, la semer et la soigner, jusqu’à ce qu’une quantité énorme de choses nouvelles en soient sorties et que tous soient « nourris » !

Pour pouvoir agir librement avec ces « semences », qui te sont aussi généreusement données dans la vie quotidienne, je te bénis du fond du cœur… Jusqu’à ce que non seulement notre « maison », mais aussi le monde entier ait été « nourri » par nous et soit devenu complètement nouveau !

Noemi

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