Tout le monde parle du coronavirus. Le monde entier est en état de choc et complètement désorienté. Chaque jour, la situation change et on ne sait jamais pour combien de temps on a encore le droit de sortir de la maison. Les frontières sont fermées… Des magasins ont dû fermer… En Suisse, si on est en groupe de plus de cinq personnes dans un espace public (même avec deux mètres de distance) on reçoit une amende, etc. Il y a seulement quelques semaines, si on avait dit à quelqu’un ce qui allait nous arriver à tous, il aurait simplement détourné les yeux on disant : « Qu’est-ce qui t’arrive ? Après tout, le monde va bien. »

Pourquoi je raconte cela ? Au travers de cette crise du coronavirus, j’ai à nouveau compris l’importance de cet entraînement quotidien que nous entretenons depuis des années. Je parle de toutes ces grandes et petites si­tuations de la vie quotidienne, où les différences, les divisions et les dé­saccords voudraient resurgir. As-tu déjà regardé un de nos oratorios où nous parlons de cela ? Par exemple sur www.sasek.tv. Peut-être as-tu en ce moment un peu de temps pour cela ?  Au plus tard maintenant, alors que presque tout le monde est obligé de rester à la maison, les gens seraient heureux de vivre chez eux en harmonie. Combien de personnes retombent dans des conditions d’incertitude, dans des situations refoulées et des que­relles… Elles sont obligées de refaire leurs muscles à partir de zéro, ce qu’elles ont toujours évité jusqu’à présent.

Même si ça fait mal parfois, par exemple d’accepter des corrections ou de s’arrêter longtemps pour discuter des troubles jusqu’à ce qu’on soit à nouveau unis dans le cœur… ça en vaut la PEINE ! Ça vaut la peine de ne pas s’endormir avec des situations non résolues ! C’est une BOUFFÉE D’AIR DU CIEL lorsque les membres de la famille deviennent les meilleurs amis, meilleurs conseillers et aides, quand on se complète mutuellement et qu’on peut traverser les épreuves ensemble !!

J’aime par exemple cuisiner avec maman et la soutenir. Elle est la meil­leure conseillère de vie à tous les niveaux ! J’aime plaisanter avec ma sœur Loïs en langage bébés et tirer parti de toutes ses expériences. J’aime bien remuer les grandes montagnes qui semblent inébranlables avec Boasa dans la maison du Centre Panorama. Avec elle, c’est comme Astérix et Obélix qui démontent une horde de Romains  ! J’aime étudier papa, sa façon d’être, de vivre et de gérer les situations ! Il est mon plus grand modèle ! Peu importe les difficultés présentes, c’est décontractant d’échanger une longue poignée de main ferme avec Joschua (jusqu’à ce que l’un de nous cède ). C’est tellement agréable de pouvoir aborder toutes les préoccupa­tions de base et de discuter de la vie avec Jan-Henoch. Avec tous ces graves problèmes que nous découvrons sur Kla.TV, etc., notre « chez nous » est une zone de détente. Mais il a fallu se battre pour cela ! Et une chose que je peux t’affirmer : ça EN VAUT LA PEINE !

Cordialement

Ruth-Elpida