Jésus ! Je suis le corps docile de la tête parfaite ! » Dans cette disposition, je me mets au travail. Mais plus tard dans la journée, lorsqu’il commence à tomber des cordes pendant un déménagement important avec toutes sortes de biens « délicats », je réalise la rapidité avec laquelle je ne suis plus du tout vraiment le corps docile de la tête parfaite…  Pourquoi ? Parce que des circonstances extérieures m’influencent encore souvent… Tandis qu’il pleut des cordes et que je porte divers panneaux, et que je dois prendre de l’élan pour arriver au camion le plus « sec » possible, je pense soudain : « Mon Dieu… ! Lorsque nous serons arrivés à l’adresse, sous cette grosse pluie, nous devrons encore installer un élévateur devant la façade de l’immeuble, couvrir tous les meubles et les armoires puis les hisser sur le balcon-terrasse ! » Tu ne peux pas imaginer combien cela me rongeait pendant un instant et comment était le piètre état de ma docilité intérieure… Pendant que j’allais avec mon beau-frère vers notre destination et que les essuie-glaces n’arrivaient presque plus à balayer les tonnes d’eau, j’ai à nouveau percé de moi-même dans la position de cœur du corps docile. Mais comment ça marche ?! Tout d’abord je me suis surpris à prier : « Ah Seigneur, Tu vois… reprends cette pluie « embêtante »… » Comme ça n’a pas de sens, j’ai instantanément cessé cette prière de « supplication » mais je n’ai pas non plus proclamé : « Et toi… averse de pluie, tu t’arrêtes immédiatement ! » Non, non… tout cela je l’avais déjà essayé et le résultat c’était des circonstances plus déchaînées encore…  Comme vous pouvez le voir, je n’en suis pas encore là où je suis capable de calmer la tempête…  MAIS dans mon intérieur j’ai pu entièrement calmer la tempête. J’ai reconnu par ce petit incident ce que veut dire « être le corps docile de la tête parfaite » ! Pendant que nous sommes en route, je parle intérieurement au Seigneur : « Jésus ! Qu’il pleuve ou qu’il ne pleuve pas… qu’il pleuve des cordes et que je sois trempé jusqu’aux os ou pas : Je suis prêt Jésus à TE suivre ! » Bien que rien n’ait changé extérieurement, tout à coup une poussée de force, de joie et de docilité vient en moi et j’ai du plaisir, malgré la pluie froide, à installer l’élévateur et à suivre simplement le courant. Nous avons à peine tout préparé et tout installé que quelque chose d’absolument inattendu se passe ! Au moment où nous voulons commencer à décharger, la pluie cesse soudainement… Le ciel s’ouvre et au-dessus de nous il est d’un bleu d’acier. Pendant tout le déchargement (environ 1 heure 30), le soleil brille. À peine avons-nous monté la dernière pièce « délicate » que le ciel se ferme à nouveau et la pluie orageuse et glaciale recommence à tomber. Rapidement, nous démontons l’élévateur et sur le retour, je plane littéralement ! En moi, mon cœur jubile simplement de joie ! Pendant le trajet de retour, on voit au moins quatre arcs-en-ciel différents et je suis enflammé de la tête aux pieds par cette expérience divine et dans la voiture je proclame sous forme de mantra[1] : « Je suis le corps docile de la tête parfaite ! » C’est absolument gigantesque ! D’ailleurs, mon père prêche et nous révèle constamment que RIEN – même les plus grands problèmes mondiaux – ne peuvent nous perturber, nous arrêter ou même nous freiner dans cette conscience d’être le corps docile de la tête parfaite ! À présent, je m’y exerce dans les petites choses !

Deviens avec moi une partie de cette tête parfaite, cela en vaut la peine !