Ce que papa nous a donné lors du dernier rassemblement interne comme prédication sur la foi est fantastique ! Ce ministère est tout simplement DONNEUR DE VIE et TRANSFORMATEUR DE VIE !!!

Dans une des parties des trois prédications, il a été question du danger que court la chrétienté et nous-mêmes à vouloir interpréter la Bible avec des scénarios de fin des temps. On aimerait savoir : QUAND cet Arma­geddon arrivera-t-il ? QUAND ce violent tremblement de terre aura-il lieu ? QUAND l’Apocalypse s’accomplira-t-elle ? etc. Mais le fait est qu’avec de telles questions, on se trouve quelque part dans le « nirvana », très loin du changement par la foi dans le PRÉSENT. Papa a dit qu’Armageddon c’est en tout temps et DANS LE PRÉSENT. Tous ces mauvais scénarios, tremblements de terre, antéchrists… ont été abondants de tout temps. Par­tout, il faut aller vers le MOMENT PRÉSENT dans la foi, car EN Christ, la VICTOIRE nous est promise en tout.

J’ai expérimenté ce « regarder vers l’avant » lors de la première nais­sance de notre petite fille Gioia. C’était un accouchement très long et difficile. Dans la douleur, je regardais vers l’avant et calculais intérieu­rement la DURÉE de l’accouchement et le fait que je n’aurais plus de force JUSQUE-LÀ. Alors que je me battais depuis des dizaines d’heures et que je n’avais plus de force, papa m’a encouragée en me disant que mon corps avait besoin de temps pour s’ouvrir et que ce n’était pas une erreur si cela durait si longtemps. Il m’a dit de profiter des petites pauses entre les contractions, que le Seigneur a ainsi aménagées, pour me reposer. Se concentrer sur les prochaines contractions me priverait de force, a-t-il dit. À partir de ce moment, la force était là et en peu de temps, ravis, nous avons tenu Gioia dans nos mains.

Cette expérience m’a énormément parlé du fait que le Seigneur me donne toujours la force dans le PRÉSENT – à condition que je sois ou­verte à tout et que je marche simplement avec Lui.

Lors du deuxième accouchement, cette FOI m’a portée du premier moment de la grossesse jusqu’à la fin de l’accouchement. J’étais tout simplement OUVERTE À TOUT – et vraiment à tout. Avant et pendant l’accouchement, j’ai vécu de nombreuses occasions où je pouvais simple­ment rester dans le MOMENT PRÉSENT.

Par exemple, à ces moments-là, j’exprimais intérieurement les pires scénarios : « Dans le MOMENT PRÉSENT, j’ai la force, même si le bébé se présentait de travers. Dans le MOMENT PRÉSENT, j’ai la force, même si je devais porter le bébé plus longtemps ; … même si je devais aller à l’hôpital ; … même si le col de l’utérus ne s’ouvrait pas pendant un certain temps ; … même si la poche des eaux était trop dure ; … même si les contractions s’arrêtaient au moment le plus stupide ; … même si le placenta ne venait pas directement… C’est dans le MOMENT PRÉSENT que je marche avec Toi. C’est dans le MOMENT PRÉSENT que Tu me donnes la force dont j’ai besoin !!! »

Grâce à cette ouverture, j’étais tellement détendue et dans la foi et… écoutez bien : l’accouchement s’est déroulé à une vitesse incroyable. Notre chère sage-femme n’a eu qu’à tout mettre en place et en une heure et de­mie, notre adorable petit garçon (Pirmin Ramon Elia) est né à la maison ! Dans une position normale et sans complications. ALLÉLUIA !!!! C’était la gloire à l’état pur et un événement vraiment joyeux !

Je suis tellement reconnaissante au Seigneur qu’Il ne nous demande pas TOUT EN MÊME TEMPS. Même face à la situation mondiale, Il nous donne toujours la force pour LE MOMENT PRÉSENT, si dans toute notre faiblesse nous marchons avec LUI. Car « Dans chaque cas particulier, la victoire est promise au Christ. »[1]

Anna-Sophia

[1] Citation tirée du message interne « Principes contre jour d’accomplissement » d’Ivo Sasek

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