Il y a des mamans au sein de l’OCG qui ont mis en scène certains aspects de la prédication d’Ivo sous forme de dessins adaptés aux petits enfants. Il y a un dessin que nous avons beaucoup aimé, mes deux petites filles Tiffany (deux ans et demi) et Janice (un an) et moi-même :

Le matin, pendant notre temps de culte, Tiffany et moi tendons ensemble les mains en l’air et disons « Jésus, j’ai besoin de Toi ! »

Janice, qui est toujours assise sur le pot pendant ce temps, a également pris goût à cette activité et réagit comme un éclair en levant ses petits bras lorsqu’elle entend ces trois mots : « Jésus, j’ai besoin de Toi ! » Un spec­tacle charmant !

Et si dans le quotidien les enfants se sont un peu égarés dans leur cœur, ces trois mots suffisent pour que le déclic se produise pour redevenir gentil. Les petites me démontrent chaque jour combien il est facile de s’arrêter, de se recentrer sur Jésus et de continuer à avancer joyeusement. Si seulement c’était aussi simple pour nous… Mais… est-ce vraiment si compliqué ?

Dernièrement, j’ai mis un certain temps avant de réaliser que c’était aussi simple pour moi : Janice n’était malheureusement pas en pleine forme. Elle avait vomi à plusieurs reprises les derniers jours. Et Tiffany ne se sentait visiblement plus à l’aise sans sa couche, si bien qu’elle l’enlevait pendant la nuit. Il a donc fallu changer les lits chaque matin et, en plus de toutes les préoccupations quotidiennes, j’ai dû faire face à beaucoup plus de lessives que d’habitude.

J’attendais le dimanche avec impatience, espérant pouvoir enfin trouver un peu de calme. Mais c’était loin d’être le cas, le rythme était toujours le même. Le train-train continuait. Je me suis d’abord rebellée contre la situa­tion, j’ai voulu tout justifier, etc. Mais cela ne faisait que rendre la situation plus désespérée. Ce n’est que lorsque j’ai pu prier comme suit que tous les problèmes se sont résolus : « Jésus, j’ai besoin de Toi ! Je ne peux pas me passer de Toi ! MERCI, Seigneur, de m’avoir donné EXACTEMENT CE quotidien pour que je puisse aller plus profondément en Toi ». Tout d’un coup, tout n’était plus si grave et les solutions me venaient à nouveau comme une évidence.

J’aurais pu m’épargner les longs méandres de cette affaire et me réorien­ter dès le début de la semaine, comme mes petites me l’avaient démontré.

Nous, les adultes, sommes si souvent tentés de penser que nos pro­blèmes sont particulièrement compliqués, contrairement à ceux des enfants. Pourtant, nos problèmes pourraient être résolus aussi rapidement que les leurs si nous ne faisions pas exception à la règle en remettant tout à un jour quelconque.

Essaie donc de le faire la prochaine fois et dis comme moi dans ton apparente incapacité : « Jésus, j’ai besoin de Toi ! Je me revêts, Seigneur, de Tes capacités, je me revêts de Tes vertus, de Tes dons, de Tes forces, de Tes possibilités, de Ton pouvoir. » (Tu peux rajouter ce que tu veux). Le mieux, c’est encore de lever les bras en l’air comme les enfants. J

Cordialement,

Stefanie avec Tiffany-Charise & Janice Levia