Récemment, nous sommes devenus les heureux parents de notre quatrième enfant, et donc de notre premier fils, Javid Ethan. Un adorable petit garçon léger de 3,460 kg et court de 48 cm ! Il est déjà la star de ses sœurs. Nous l’avons tous déjà fermement adopté dans nos cœurs J.

(Plus de photos et de détails sur Javid ici : www.familie-sasek.ch/javid-ethan)

La grossesse et la naissance de Javid ont été pour moi l’occasion d’une nouvelle expérience avec Dieu. Le timing était également parfait : le dernier jour de congé après la Journée internationale des Amis de cette année, les contractions ont commencé. Elias et moi avons donc pu avan­cer fortifiés dans cette nouvelle étape de notre vie de famille de six personnes. Connais-tu déjà le message « Libérez des privilèges insoup­çonnés » de la Journée internationale des Amis 2025 (de mon beau-père Ivo Sasek) ? Si non, je te recommande chaleureusement de le regarder ici : www.kla.tv/37697.

Un passage très précis de ce message m’a frappée, sur la base de mes propres expériences lors de ma quatrième grossesse : « Nous nous plai­gnons tout le temps et nous nous demandons : « Comment puis-je amener la puissance de Dieu ici, sur cette terre, dans le présent, dans l’ici et maintenant de ma vie ? » Et la bonne réponse est : tout est déjà mis en place. Tu as dans ton corps humain, dans ton esprit, dans ton âme, dans ton corps toutes les capacités de Dieu ; toute la plénitude de Dieu y est incorporée. Les programmes sont là. Mais nos interrupteurs sont sur « off ». (Citation d’Ivo Sasek, « Libérez des privilèges insoupçonnés, Journée internationale des Amis 2025 »)

C’est ce dont témoigne Colossiens 2:9 et suivants[1]. Mais c’est NOUS qui réduisons la plénitude de Dieu en nous, en mettant sans cesse nos interrupteurs sur « OFF ». Ivo a montré combien il est facile d’accéder à la plénitude de Dieu en nous. Il s’agit « simplement » d’un interrupteur que NOUS mettons sur « ON ».

Ce passage peut être écouté sur : www.kla.tv/37697#t=3026.

Moi aussi, j’avais souvent mis de nombreux interrupteurs sur « OFF » dans ma vie quotidienne. Mais après ce message, j’ai à nouveau pris conscience de l’importance de mettre tous mes interrupteurs sur « ON ». Car avec trois enfants en bas âge et un bébé dans le ventre, ou maintenant que Javid est là, j’ai besoin des capacités de Dieu, sinon je serai vite submergée par tout J. Pendant ma grossesse, j’avais ainsi noté une dizaine de points qui pouvaient changer avec le quatrième enfant. Ces jours-ci, j’ai relu ces points dans mon journal et j’ai été profondément touchée. Ils se sont tous réalisés ! Veux-tu que je te raconte deux ou trois petits exemples ?

Journal, octobre 2024 :

     « Avec quatre enfants, tout devient plus beau et plus facile ! »

1. Le bain hebdomadaire des enfants était déjà très fatigant pour moi au huitième mois de grossesse. Malheureusement, la douche était loin d’être appréciée par mes enfants, même si cela aurait été plus facile pour moi. Un jour, à la table de midi, j’ai entendu : « Papa, j’aime beau­coup prendre une douche, j’aimerais retourner me doucher tout de suite… ! Tu sais, je peux maintenant me doucher sans l’aide de maman et je le fais méga bien ! » (Tiffany, quatre ans et demi) Je n’ai pu que sourire J. Le jour où j’ai fait passer mon interrupteur de « OFF » à « ON » et où j’ai fait confiance à Tiffany pour prendre sa douche toute seule, elle s’est ÉNORMÉMENT amusée. (J’ai bien sûr attendu devant la douche et aidé à faire deux ou trois petites choses). L’enthousiasme de Tiffany s’est également propagé à sa petite sœur Janice. Ainsi, les deux se sont rapidement douchées toutes seules… et le bain des enfants a été réglé sans effort et presque tout seul 😊.
2. Avec la naissance de Javid, j’ai secrètement souhaité ne pas avoir à changer les couches de trois enfants. Mais pendant la journée, il n’était pas rare que Janice, notre aînée avec couches, ne parvienne pas jusqu’aux toilettes K. Lorsque la mésaventure se produisait à nouveau et que Janice changeait de culotte d’un air abattu, j’encourageais la petite à croire que Jésus lui dirait à temps quand elle devait aller aux toilettes ou même qu’elle était prête à arrêter les couches. Quelques semaines avant la naissance, Janice (alors âgée d’à peine trois ans) m’a fait savoir qu’elle ne voulait plus porter de couches la nuit. En moi, toutes les sonnettes d’alarme sont passées au rouge, car pendant la journée, la culotte mouil­lée était toujours d’actualité. Malgré tout, j’ai réalisé que Janice avait fait passer son interrupteur de foi de « OFF » à « ON », et j’ai senti que j’allais écraser son étincelle de foi par MON INCRÉDULITÉ. Le lende­main matin, lorsque j’ai ouvert la porte de la chambre avec un sentiment de malaise et que j’ai trouvé un lit sec, j’étais totalement abasourdie 😊. Cela fait maintenant environ trois mois et nous n’avons plus jamais eu besoin de recourir aux couches.

Janice a mis son interrupteur sur « ON », ce qui fait qu’elle est mainte­nant au sec jour et nuit et que je ne dois mettre des couches qu’à deux enfants 😊.

3. L’heure du coucher était toujours difficile pour nous, et il fallait une éternité pour que les trois filles soient au lit, que j’allaite, etc. … Un dimanche, pendant notre temps passé en famille, Elias et moi avons décidé de mettre nos interrupteurs de la foi sur « ON » ici aussi, et très vite, nous avons eu une idée lumineuse : nous avons organisé la fin de la journée des enfants avec des images, comme un circuit de course. Chaque fille s’est vue attribuer un aimant avec une petite image. Au moment d’aller se coucher, il suffit d’une petite remarque « En piste ! » pour que les filles se mettent à courir. Elles déplacent ensuite leur aimant d’un point à l’autre jusqu’à ce qu’elles arrivent à destination (leur lit 😊). Les nombreux petits détails comme mettre un pyjama, se brosser les dents, se peigner, prier, etc. … sont accomplis par elles de manière autonome et à la vitesse de l’éclair. Et le plus beau, c’est que cela nous fait vraiment plaisir, à nous et aux enfants 😊.

Parce que j’ai fait passer tous mes interrupteurs de « OFF » à « ON », nos enfants ont aussi pu le faire. Et le plus beau dans tout ça, c’est qu’ils ressentent eux aussi ce sentiment de bonheur de pouvoir sauter par-dessus leur propre ombre et de faire des choses qui sont en fait impossibles (pour leur âge).

J’aimerais t’encourager, cher lecteur, à faire de même avec ce tour d’horizon de mon quotidien. Mets donc tous tes interrupteurs sur « ON » dans ta foi et attends-toi à pouvoir TOUT faire par la puissance de Dieu ! Je te souhaite le même sentiment de bonheur lorsque plus rien ne te sera impossible !

Stefanie

[1] « Car en Lui habite corporellement toute la plénitude de la divinité, et vous êtes devenus parfaits en Lui ! »