Le marathon de midi
Témoignage de Sulamith, 30 ans

Il est 11h30. Je vais dans la cuisine et je commence à cuisiner. Comme le temps est un peu court, je commence tout de suite. La vaisselle sèche est encore sur l’égouttoir et ici et là, il y a encore diverses choses sur le plan de travail… Mais comme le temps n’est pas vraiment avec moi, il ne suffit même pas pour « la mise en place » pour la préparation des ingrédients. Quelques gestes supplémentaires et des allers-retours à la cave ne font pas de mal non plus. Avec la main droite on cuisine, avec la main gauche on prépare la salade, avec la main arrière on nettoie, avec la main avant on lave… Hé, où sont la troisième et la quatrième main ? Là, il manque quelque chose. « Kosima, s’il te plaît, range le salon. Le déjeuner sera bientôt prêt. » On peut toujours encore donner des consignes. Oh, Amina (2 ans) doit encore faire pipi ! « J’arrive tout de suite, ma chérie. » La table est dressée au fur et à mesure, en fonction du nombre de secondes qui séparent chaque étape du travail. Il est midi, la sonnette retentit, déjà Dana et Samantha reviennent de la maternelle. C’est merveilleux qu’elles soient de retour et qu’elles aient tant de choses à raconter après cette longue matinée. Il est facile d’oublier d’enlever sa veste et ses chaussures. « S’il vous plaît, les enfants, déshabillez-vous et asseyez-vous à table, je serai prête dans une minute. » Après quelques tentatives, nous avons finalement réussi. Il ne reste plus qu’à sortir Fridolin (9 mois) de son berceau et oh, là… je sens quelque chose… Nous allons encore nettoyer ça. Je m’assieds maintenant à table, un peu à plat, avec mes cinq chères petites souris et je me dis : « Si seulement mon cher mari était à la maison à l’heure du déjeuner, ce serait tellement plus facile ! »

J’ai souvent parlé avec mon mari de l’heure du déjeuner, qui est quelque peu exigeante. Se pourrait-il vraiment que les circonstances soient si « défavorables » qu’il ne soit pas possible d’avoir une heure de déjeuner détendue ? J’ai essayé d’optimiser beaucoup de choses. Mais malheureu­sement, la situation ne s’est pas vraiment améliorée. Ensuite, une grande attente est montée en nous qu’il devait bien y avoir un RHÉMA dans cette situation ! Un rhéma est une parole de Dieu, qu’Il prononce en direct pour ma situation. Papa nous a appris que « Par le rhéma du Christ vient la foi ! Qu’est-ce que la foi ? Dès que Jésus parle, tu as la foi, et la foi est l’élément de construction de ce que tu attends. » Ainsi, quand Dieu me parle, j’ai la foi, et la foi fait que cela se réalise !

Dans ma grande attente d’un rhéma, il m’est soudain tombé dessus. Comme dans une révélation, j’ai vu que je devais commencer à cuisiner bien plus tôt, et de cette façon je pouvais faire une chose après l’autre de manière très détendue. Je te dis que depuis ce rhéma, la différence est comme le jour et la nuit !

Il est 11 heures. Je vais dans la cuisine et je range la vaisselle sèche et toutes les surfaces de travail. Amina est assise dans la chaise haute et m’observe. Tous les ingrédients sont préparés et ce qui n’est plus utilisé est immédiatement rangé ou lavé. Et comme je suis détendue, Kosima (3 ans) est autorisée à m’aider à la préparation. Pendant que tout mijote, le temps suffit même pour mettre la table avec Kosima et pour mettre le déjeuner sur la table. Lorsque tout est à nouveau propre dans la cuisine, on sonne déjà à la porte et Dana et Samantha rentrent heureuses à la maison. Je peux les accueillir chaleureusement, et pendant que je les aide à se déshabiller, on a beaucoup de temps pour raconter déjà les choses les plus importantes. Nous nous asseyons à temps et en toute tranquillité à table et apprécions le délicieux repas J. Nous allons chercher Fridolin après le repas en commun, et sa sœur Samantha lui donne à manger avec joie, pendant que je range la cuisine. Pendant ce temps, Dana met Kosima et Amina au lit. Ainsi, chacun est sollicité et encouragé ; c’est amusant et le fardeau n’est pas seulement sur mes épaules J.

Vois-tu ce que produit un tel rhéma ? Attends-toi toi aussi à un rhéma de Dieu dans ta situation la plus difficile ! Tu verras comment il te donne la foi, et par la foi l’impossible devient possible !

Je me réjouis déjà pour le prochain rhéma, car quand je l’attends, je reçois un rhéma qui me donne la foi et la force, toutes les heures, oui, même toutes les minutes !

Sulamith

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