Comme c’est le cas pour mon service à la base, dans le ménage et la famille, j’ai passé et je continue à passer relativement beaucoup de temps dans ma cuisine. J’ai toujours été très intéressée par la manière dont je pouvais nourrir ma famille de manière saine, vitaminée et variée. Mais je n’aurais jamais imaginé qu’avec un désir du cœur aussi simple, un monde immense de connaissances et d’opinions différentes, voire même des abîmes et des exigences, s’imposeraient à moi au fil des années.

     Voici un exemple que j’ai vécu récemment dans la salle d’attente du dentiste, alors que je feuilletais une nouvelle brochure sur la santé pour passer le temps. Mon œil a justement été attiré par la dernière découverte sur ce qui est important en matière d’alimentation. Les auteurs expliquaient que des études scientifiques avaient montré que les huiles végétales natu­relles pressées à froid, tant appréciées et promues par tous, n’étaient pas aussi « bonnes » qu’on le disait, car elles pouvaient former une acidité no­cive pour le foie. Ainsi, il pourrait arriver qu’une personne qui n’a jamais bu une goutte d’alcool puisse mourir d’une cirrhose du foie à cause de ces graisses saines. Conclusion : il ne faut malgré tout pas négliger les graisses animales, comme le beurre… Heureusement, j’ai pu refermer le magazine et (cette fois) seulement sourire. « Oh oui, Seigneur, TU m’as toujours donné la paix sur le fait de présenter du beurre à ma famille ! Je Te remercie ! »

     Dans d’autres situations, cela a souvent pris un peu plus de temps avant que je ne revienne à LUI.

     Combien de fois ai-je expérimenté qu’une nouvelle idée nutritionnelle m’était transmise et que si je ne m’y conformais pas, cela aurait générale­ment de grandes conséquences ! Et la terrible « facture » en cas de non-respect n’aurait dû arriver que des années plus tard. Par exemple, à l’époque du burn-out, alors qu’Ivo souffrait de graves carences physiques, quelqu’un m’a appris qu’avec des aliments cuits, j’allais tuer mon mari. Tu peux peut-être imaginer ce que j’ai ressenti. J’ai essayé d’appliquer cela fidèlement jusqu’à ce que je remarque enfin qu’il allait de plus en plus mal parce que les recettes de crudités contenaient beaucoup de bananes et qu’il ne supportait pas le fructose. Quand je lui ai enfin cuisiné un morceau de viande, cela lui avait vraiment fait du bien.

     Je me suis aussi beaucoup tournée vers les céréales complètes ; les enfants ont adoré mes céréales et aujourd’hui mon pain complet, mais, oh malheur ! la femme du pasteur, chez qui je m’étais rendue pour qu’elle m’en apprenne plus à ce sujet m’a mise en garde lors de ma visite suivante, contre toutes les céréales, car elles « feraient des trous dans les tendons ». On aurait découvert cela chez les animaux. Elle ne cuisinerait donc désor­mais plus que des pommes de terre pour sa famille. « Oh, Seigneur ! Si c’était le cas, tu devrais sans doute un jour T’excuser auprès de nous d’avoir créé les céréales ! » Le mieux est que je finisse ici mon énumération pour qu’elle ne soit pas interminable.

     Lors de la dernière conférence de fin d’année, Ivo nous a couverts de paroles de vie et de principes pour trouver notre chemin dans les nombreux défis, questions et choix de vie qui nous assaillent en permanence, grâce aux merveilleux enseignements et aux prédications.

     Il a expliqué le principe de base suivant : « Je confirme qu’il n’y a rien sous ce ciel, pas une seule chose, qui ne soit contredite. Il n’y a rien de mauvais qui ne soit contredit par le bien, et il n’y a rien de bon que le mal ne contredise. Je dis simplement cela… vérifiez-le. Je dis que c’est un axiome, c’est une croyance. C’est comme ça. Tu ne peux pas me prouver une seule chose qui ne soit pas contredite… »

     C’est déjà un bon constat – par conséquent, je dois trouver quelque chose de plus élevé qui me donne la tranquillité et la fermeté nécessaires pour faire ce qui est juste, cuisiner (ou ne pas cuisiner), manger, boire, etc. Cela me fait simplement aller vers le Seigneur. Et j’ai remarqué que je commençais à me réjouir, à ne plus avoir peur lorsque j’entendais à nouveau quelque chose, à savoir de quelle substance, de quel article, de quelle pré­paration j’avais encore besoin si je voulais faire les choses correctement. Il s’agit de la maturité, de LE trouver Lui-même en toute chose et de trouver Ses directives élevées en toute chose.

     En fin de compte, il s’agit toujours et encore de nous détourner du courant de la vie, de nous conduire sur des chemins de traverse, loin des rhémas exaltants que Dieu nous a donnés. Nous attirer dans des contrées étrangères où nous Le perdons, et donc aussi le courant de vie efficace, et nous préoccuper de toutes sortes de choses secondaires, au lieu de nous tourner vers LUI pour un regard « magique » qui change tout. Imaginez que la manne sucrée et grumeleuse contenait tout ce dont le peuple d’Israël avait besoin, chaque substance, chaque vitamine, pour 40 ans (!). Parce que cela venait de LUI, c’était suffisant. « Hé, mais où est la vitamine C ? Ça donne le scorbut, tout le monde le sait… ! » Mais LUI il est justement TOUT en TOUT, même pour les semelles de chaussures qui ne se sont pas usées pendant la marche dans le désert.

     Le message de guérison de la Jako contenait lui aussi tellement de choses incroyables ! Si bien que j’ai fini par trouver une clé très simple dans toutes ces questions et décisions :

     Auprès du Seigneur, tout est VIE pure, VIE exaltante, VIE libératrice, même s’Il me dit quelque chose qui est une privation cruelle, que je ne pouvais jamais faire de moi-même, cela me rend heureuse rien que d’y penser. Ivo nous a enseigné cela comme étant « La loi de l’Esprit de vie », et c’est justement cela et uniquement cela qui est le signe que cela vient de LUI ou non !

     Quand il s’agit de dire : « Si tu ne manges pas, ne prends pas, n’achète pas, ne fais pas telle ou telle chose, ALORS… dans quelques années, il te manquera quelque chose et tu mourras précocement ! » Maintenant, ce n’est plus une question de quiz pour savoir si cela vient de LUI ou pas.

     Lors de la formation, Ivo a parlé du GdGdL[1] (La loi de l’Esprit de vie) AVANT – PENDANT – et APRÈS.

     C’est ce que nous vivons depuis des décennies, et je suis vraiment amou­reuse du SEIGNEUR et de cette manière incomparable de diriger :

–    Ainsi, le Seigneur nous a toujours donné Sa paix AVANT (déjà avant la décision) (par exemple, ne pas faire vacciner nos onze bébés).

–    Ensuite, Sa paix était présente PENDANT (pendant la mise en œuvre), ils ont toujours été en parfaite santé, ont surmonté les maladies infantiles avec beaucoup de profit, nous n’avons pratiquement pas eu besoin de médecin.

–    Et APRÈS (après être resté fidèle), la décision s’est de loin confirmée, parce qu’on a découvert ce qu’il en était vraiment des vaccins.

     C’est cela le principe, n’est-ce pas merveilleux ?

     Je suis donc simplement reconnaissante que nous puissions vivre ainsi, et lorsque les choses se rapprochent à nouveau, je ne me pose qu’une seule question : Est-ce que cela vient de LUI ou non ? – Cette paix qui règne et qui dépasse toute intelligence ! (Ph 4:7/Col 3:15) … et si cela ne vient pas de LUI, je dis joyeusement : NON MERCI !

     Cordialement

Anni

[1] En allemand : Gesetz des Geistes des Lebens = la loi de l’Esprit de vie