Lors de la dernière journée de formation que nous avons eue avec mon beau-père, un point m’a beaucoup interpellé. Dans la première partie, il a parlé de l’une des plus grandes « armes » du diable : l’arme de la distraction ! La distraction n’a jamais été aussi grande qu’à notre époque. En commençant par la télévision, tous les téléphones portables, le sexe, les drogues, l’alcool, les fêtes, les stimulants, tous les amusements exagérés, la musique, le sport, le jeu, le divertissement – toutes des tactiques de l’ennemi pour détourner l’attention. Mais de quoi le diable veut-il nous détourner exactement ? Mon beau-père l’a résumé ainsi : « … La somme et le but de toutes les distractions du diable est en premier lieu de te détourner de TOI-MÊME. Te distraire de qui TU es en DIEU, de TA vocation, de TON potentiel. C’est là que le bât blesse. Donc pas seu­lement de Dieu et de Sa parole. » Le plus grand danger pour le diable, c’est quand je reconnais Dieu en moi et que je me mets dans cette position. En effet : « Tu dois TE considérer comme la personne clé pour l’accom­plissement de l’histoire et du destin du monde. Tu dois te découvrir en tant que personne clé… » À ce sujet, j’ai vécu une petite expérience qui m’a parlé. Il y a quelques jours, je suis assé devant chez le ferrailleur et j’ai vu un tonneau pour la pluie qui traînait là. C’est exactement ce que je cherchais. J’ai garé ma voiture devant le bâtiment administratif et j’ai foncé vers le tonneau pour l’examiner de plus près. Immédiatement, je suis allé au bureau pour demander le prix. Au lieu de me saluer aimablement comme d’habitude, la dame m’a tout de suite interpellé devant toutes les personnes présentes, en disant : « Qu’est-ce qui vous a pris de jeter un coup d’œil sur mon terrain, sans vous annoncer et sans me le demander ? Ces manières ne vont pas du tout… ! » J’étais un peu pris au dépourvu et je me suis excusé en bonne et due forme. Je m’étais déjà rendu plusieurs fois chez ce fer­railleur et, selon moi, il n’y avait que de grandes montagnes de déchets et de ferraille sur le site. D’où tenait-elle cette motivation pour me répri­mander aussi vertement pour cette petite « bagatelle » à mes yeux ? Un peu secoué, je suis rentré chez moi. Soudain, la situation m’est apparue comme une révélation. Je me suis rendu compte que cette dame n’était pas une « simple vendeuse » ou une employée qui ne faisait que son travail. Non, cette femme considérait ce terrain comme sa propriété et se considérait elle-même comme une « personne clé » de cette entreprise ! Elle en assume pleinement la responsabilité et est donc très attentive à ce que rien ne se passe qui ne soit pas dans son intérêt ! Cela m’a parlé, car j’ai remarqué que je me voyais souvent un peu comme un « petit employé » sur cette terre, qui accomplit simplement ses « tâches » avec fidélité.

Mais moi aussi, tout comme la femme du ferrailleur, je peux me re­connaître comme une personne clé en tout et pour tous 😊! Je ne dois pas attendre d’être « appelé » ou de penser « que je ne peux pas le faire » ou que « ce n’est pas ma part ». Je peux avoir conscience en toute chose que je suis moi aussi une « personne clé » sans laquelle rien n’est possible et je peux assumer une pleine responsabilité dans ce qui se présente à moi. C’est ainsi que cette parole est devenue pour moi une véritable révélation et que j’ai commencé à vivre encore plus consciemment en tant que personne clé dans tout ce que je fais.

Par exemple, j’ai eu à cœur de m’investir entièrement pour l’événement AZK que nous avons organisé en ligne. Normalement, je ne suis pas très impliqué dans les événements en ligne. Mais en prenant conscience que j’étais une personne clé, j’ai soudain eu des impulsions pour le nouveau studio. Je me suis impliqué dans les réunions, j’ai donné des impulsions et j’ai pu apporter mon soutien pour des choses qui dépassaient les autres, par exemple pour toute la gestion du personnel, etc. J’ai toujours pu apporter mon aide dans des problèmes et des domaines dans lesquels je n’avais normalement pas beaucoup d’idées. C’était un vrai plaisir ! Je n’arrive pas à croire que lors des dernières conférences, je me suis contenté d’être un « spectateur », uniquement parce que je ne m’étais pas considéré comme une personne clé et que j’avais écouté les distractions qui me disaient : « Ce n’est pas ton rôle, tu as déjà beaucoup de choses par ailleurs, les autres peuvent faire mieux, etc. »

Toi aussi, ne te laisse plus distraire par ce que tu es en Dieu et reconnais-toi comme la clé de ton entourage, là où tu es, dans la situation où tu te trouves actuellement !

Meilleures salutations,

Stefan