Circulaire – Octobre 2020

Où est maman ???
Témoignage pour la circulaire d’Anni Sasek

« Où est maman ?? » Durant au moins deux décennies, ça a été la question primordiale que chaque enfant posait en arrivant à la maison, lorsque par hasard je n’étais pas dans la cuisine. Cette question devait être éclaircie avant toute chose : est-ce que maman est sortie, ou juste à la cave, au bureau ou peut-être tout simplement aux toilettes ? Et ce n’est que lorsqu’on avait la réponse que les choses pouvaient suivre leur cours. Une dame d’un certain âge qui me secondait souvent dans mes tâches ménagères, a dit une fois : « Aucun de tes onze enfants ne rentre ici sans demander en premier : Où est maman ! » Aujourd’hui presque tous sont des adultes, certains sont mariés, souvent ce sont déjà les petits-enfants qui courent dans l’appartement… « maman » est devenue « mamami » (grand-mère) et pourtant rien n’a changé à cela : Tous veulent que je sois .

Il y a bien sûr aussi des situations ou des jours où ce n’est pas le cas, alors quelqu’un d’autre s’occupe de tout ce qui est nécessaire. Sur le conseil d’Ivo, il y a de nombreuses années déjà, j’ai structuré mon ménage de façon qu’à tout instant lorsqu’un service ou une mis­sion urgente m’appelait, je puisse donner les « clés » et tout continuait sans problème et sans moi. Justement, dans ce domaine, mes plus jeunes filles sont aussi capables de gérer à ma place, de sorte que si une situation se présente, je n’ai pas besoin de me tracasser. Malgré tout j’entends Ruthli soupirer : « Maman, quand tu n’es pas là, tout est différent… »

Dernièrement c’était à nouveau le cas, je n’étais pas seulement hors de la maison, mais j’ai dû prendre un certain temps à part pour me préparer. J’avais eu une invitation pour une conférence à Zurich de la fédération des femmes pour la paix mondiale, (WFWP-Suisse), pour l’inaugu­ration du réseau mondial des femmes pour la paix. Beaucoup de sympathisantes ou de collaboratrices de différentes organisations qui s’investissent d’une manière ou d’une autre pour la paix, avaient été invitées. Ma mission était de présenter un court PowerPoint sur le sujet suivant : « La famille, lieu d’amour et cellule de base pour une société saine » et de diriger ensuite un atelier. Le Seigneur a accordé la réussite, bien que j’aie dû envelopper une montagne dans un mouchoir de poche, pour démontrer toute la problématique et l’origine de toute la destruction de la famille à notre époque, ainsi que quelques débuts de solutions. Le but était plutôt « l’essence divine de la femme et l’importance de la femme dans les rôles importants » ; mais malgré cela, je n’ai pas pu m’empêcher de glorifier avec enthousiasme notre propre et merveilleux destin en tant que femmes. Le ÊTRE-LÀ pour la famille, être le lien et soutenir la paix dans notre propre foyer, comme étant la pierre princi­pale de la paix dans le monde, la multiplication de la force au travers de notre exemple à la base, avec tout ce qui est mal vu dans la société d’aujourd’hui. Des « femmes au foyer » qui, avec vision et cœur, éduquent leurs enfants pour l’avenir et qui soutiennent leur époux avec un grand dévouement et leur donnent un soutien moral…

Je suis heureuse et reconnaissante pour chaque effort fait en direction de la paix mondiale. Beaucoup de choses honorables sont entreprises. Partout naissent des « ponts de la paix », où des hommes, des groupes et des mouvements se rapprochent et des personnes de différents arrière-plans, religions et idéologies s’étreignent, à notre exemple lors de la Journée des Amis.

Nous avons de plus en plus besoin de cela, mais nous en avons aussi besoin à la base familiale, car « voilà le hic », c’est exactement là, par exemple au travers du marxisme caché enseigné dans les écoles et les universités, que cette conspiration globale, nous a atteints. Il y a des centaines d’années déjà ils ont clairement et distinctement formulé les buts qu’ils avaient avec nous. La destruction des familles, la dissolution du genre, oui, la dissolution de toutes les valeurs de la société, pour déraciner tout et tous, et rendre ainsi possible un nouvel ordre mondial du satanisme caché. Connais-tu déjà cela ?

Et là nous sommes arrivés au point névralgique, c’est-à-dire au réta­blissement de toutes les valeurs et de familles saines et c’est là que nous avons besoin de notre grand Dieu, car à notre époque, personne n’y arrivera de lui-même ou par ses propres efforts. Mais les merveilleuses images de nos joyeuses familles OCGéennes, débordantes de vie, qu’Anna-Sophia a rassemblées pour l’atelier de la fin, ont clairement montré que ÇA MARCHE et c’est encore possible à notre époque corrompue.

C’était une expérience émouvante et saisissante… J’ai senti que j’avais touché un grand besoin dans les cœurs, qu’ils étaient enthou­siastes ou qu’ils l’étaient un peu moins ; mais de par l’atmosphère, c’était une belle percée.

Mais le plus beau de cette journée c’était lorsque je suis rentrée à la maison avec mes deux filles Anna-Sophia et Boasa (mes aides dans la mobilisation) et que j’ai remarqué : « Oups, je crois, que j’ai manqué ici !! »

Cordiales salutations,

Anni

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