Circulaire – janvier 2020
Perdu la piste ?!
Témoignage pour la circulaire de Jan-Henoch, 24 ans
Samedi soir, 18h30. Après une journée de préparation pour l’événement le plus grand que nous ayons vécu à ce jour, je viens, un peu écrasé, voir mes spécialistes OCGéens en électricité et en automatisation. Après un bref entretien téléphonique avec ma chef de projet Daniela C., je me rends compte que j’ai un peu négligé la gestion du projet de l’équipe de spécialistes au cours de la journée, car je m’occupais simultanément de plusieurs autres projets. Déprimé, je m’assois avec mon équipe, qui est également au point zéro. Le chariot élévateur, que nous avons dû soumettre à une « révision » nécessaire, ne fonctionne plus du tout. Or c’est avec cette machine que nous devons accrocher des écrans et des projecteurs au plafond de la salle, etc. lors de la prochaine conférence de l’AZK. C’est stupide que plus rien ne fonctionne maintenant… En plus de travaux hydrauliques et de travaux de carrosserie, plusieurs éléments électriques de commande et de contrôle ont été renouvelés, recâblés et des dizaines de nouveaux câbles ont été branchés, mais la grue ne s’élève que de 30 cm au lieu de 12 m et ne bouge plus. L’humeur est au plus bas, la force physique et l’énergie de tous sont à zéro. La lourdeur prend le dessus au milieu de nous et la foi fond comme neige au soleil. Nous sommes épuisés et fatigués, une impuissance nous « met à terre » de telle sorte que nous pourrions tous rentrer sous terre. Tu connais aussi ce sentiment ?! Et aussi qu’aucun « ange » ne vient du ciel pour rendre cet engin opérationnel pour nous ou pour qu’on atteigne nos buts malgré tout … C’est trop bête qu’il soit déjà 19 heures. Qu’est-ce qu’on fait maintenant ?! On rentre à la maison et samedi prochain ce sera la même chose ?!
D’une certaine façon, ça ne nous a pas laissés tranquilles, de reculer et de devoir dire à l’équipe de l’événement : « Désolés, l’élévateur n’est pas prêt… » Déjà presque sous terre, j’ai juste amorcé un premier pas devant mon équipe (confiante) : j’ai été HONNÊTE et j’ai dit ce que je venais de dire à Daniela C. et que je regrettais de les avoir un peu négligés dans la gestion du projet. Dans un second temps, j’ai commencé à RECONNAîTRE devant tous les autres, sans enjoliver : « Mes amis (attention ! ), je suis dans l’incrédule ! » Puis les autres membres de l’équipe ont commencé à dire : « Moi/nous aussi ! » C’était déjà bien d’attester l’incrédulité. Mais le problème n’était pas encore résolu. Assis par terre, j’essayais de me souvenir d’une parole venant du ministère, qui semblait à ce moment-là être à des kilomètres de là et je commençais à réfléchir à haute voix ou à me poser des questions : « Comment ça marche ? Qu’est-ce qu’on fait quand on a perdu la piste (en Esprit) ? » Je me suis souvenu de la prédication de papa : « Quand il a perdu la piste, il retourne à la parole / aux mantras [1]. » J’ai simplement commencé, contre tout raisonnement, à mettre cela en pratique en obéissant et j’ai chanté le mantra : « Les yeux aveugles s’ouvrent maintenant, ils vont voir comme le Seigneur voit ! » Nous avons répété ce mantra jusqu’à ce qu’il commence à devenir réalité en nous et à nous faire vibrer avec le Seigneur. Soudain en nous sont venues une étincelle, la joie et la foi pour retourner à ce trouble avec FOI ! Je ne pouvais pas m’éclipser et simplement m’échapper de là. Il ne me restait donc plus qu’une chose à faire : rassembler mon équipe et la conduire spirituellement (ce qui avait manqué dans la journée…) Soudain, dans cette situation où j’étais si impuissant, le Seigneur m’a donné de l’intérieur une parole pour profiter de ce moment AVANT qu’il ne soit trop tard ! Au point zéro, où aucune solution n’était encore visible, j’ai proclamé devant les autres : « Hé, maintenant je SAVOURE ce moment AVANT qu’il ne soit PASSÉ !!! » Tout à coup, l’Esprit en moi s’est mis à me pousser à inspirer l’équipe et à proclamer ce que nous allions vivre et comment nous n’oublierions plus jamais ce moment : avec des cris d’allégresse et de joie ! À peine 15 minutes s’étaient écoulées que des cris de joie, des cris d’allégresse sortaient déjà de nos bouches ! On a sauté et sauté comme des veaux ! Le Seigneur a fait monter d’une jungle d’erreurs potentielles les deux impulsions qui étaient précisément la solution au problème qui semblait insoluble avant ! Alors qu’auparavant l’équipe avait passé des heures à « sentir » en vain d’où venait la panne, le problème a été résolu en très peu de temps : on avait oublié d’installer un petit fil… et bientôt nous avons commencé à nous élever avec le chariot élévateur ! Avec joie et gratitude, je n’ai pas pu m’empêcher de graver dans une vidéo ce que nous avions vécu. Comme j’étais reconnaissant et heureux d’avoir pu profiter de ce point zéro AVANT qu’il ne soit passé ! Pas seulement rétrospectivement ! C’est exactement au point zéro que le Seigneur nous a rencontrés, si bien qu’Il nous a fait comprendre ce qui ne pouvait tout simplement pas être exprimé avec des mots ! Ce chariot élévateur, entièrement intact, pouvait alors être utilisé lors du grand événement et c’était un véritable moment fort pour nous tous !
J’ai fait l’expérience que l’utilisation de la parole est la clé pour surmonter tout problème apparemment insoluble ! D’ailleurs, à l’OCG, nous nous entraînons à cela organiquement, nous appelons « journées de pratique » des journées pendant lesquelles nous apprenons à appliquer la parole venant du ministère. Venez-y la prochaine fois, ça vaut le coup !
Je te salue avec plaisir,
[1] Cela signifie une proclamation pleine de foi des réalités spirituelles.
Jan-Henoch
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