Est-ce que tu connais aussi de telles situations, où tu as une opinion ou un effet clair sur quelque chose, mais dans une conversation à ce sujet, par exemple, tu tournes autour du pot ou tu ne dis que la moitié des choses ? Ou bien, lorsqu’on te soumet des besoins ou des problèmes, une voix intérieure te dit immédiatement : « Je ne peux pas faire ça… je ne sais pas comment… », etc. Le danger est que tu te mettes soudain à espérer secrète­ment que tu ne rencontreras plus de défis, d’effets ou de problèmes, et que tu te replies automatiquement dans ta « coquille ». Je me suis senti un peu comme ça ces derniers temps et je me demandais quelle en était la raison. Ainsi, la vie n’était tout simplement plus aussi joyeuse et la franchise man­quait. Un matin, pendant mon temps de prière, j’ai été une fois de plus défié par un effet. J’avais ressenti une impression intérieure claire sur une af­faire : quelque chose là-dedans n’était pas encore dans le repos. Cependant, j’ai remarqué, que dans mon surmenage à cet égard, j’étais à nouveau tenté de refouler ou de contourner la cause d’une manière ou d’une autre. Mais soudain, j’ai vu ce qui se passait réellement en moi : Je vivais à nouveau pleinement en comptant sur moi-même et sur mes propres possibilités. J’exigeais tout de moi-même en tant que « personne humaine », et c’est ce­la qui a déclenché cette surcharge en moi. Mais c’est justement là qu’il m’a été permis de laisser à nouveau s’appliquer à moi l’évangile qui rend joyeux : ce n’est plus MOI qui vis, mais Dieu qui vit en moi ! Si je me renie à nou­veau en tant que personne humaine et que je me considère chaque jour à nouveau comme « baptisé, c’est-à-dire mort », alors les exigences que la vie apporte avec elle, ne sont plus liées à moi-même. Mais je sais à chaque instant : « N’est-ce pas que c’est TOI en moi qui le fais, SEIGNEUR ! J’attends Ta force vitale en moi pour cette situation ! » Si je me positionne dans cette façon de voir dès la première seconde, j’expérimente comment je peux faire face à toutes les situations de la vie dans un repos absolu. Grâce à cet attouchement, je suis entré dans la circonstance mentionnée ci-dessus et c’est  plein de joie et sans aucun problème que j’ai pu faire face à cette situation difficile. J’ai pu parler tout à fait librement de l’effet qui était en moi et poursuivre jusqu’à ce que je sente que tout était à nouveau en paix. C’est un vrai sentiment de vie et une vie complètement différente !

Je te souhaite, à toi aussi, d’expérimenter exactement cette liberté en te « considérant comme mort » (selon ton baptême) et ainsi faire l’expérience de Dieu en direct en toi !

Très cordiales salutations,

Stefan