Ça fait déjà 6 ans et demi que je suis à plein temps au service de l’OCG et je suis très heureux d’avoir trouvé ma destinée à la base à Walzenhausen. J Je l’ai trouvée ces dernières années parce que des collaborateurs de l’OCG, autrefois fidèles, ont « soudainement » tourné le dos au ministère et l’ont abandonné. J’avais à peine commencé à travailler à plein temps que j’ai appris ce que cela signifie, outre les aspects spirituels, que des personnes quittent le doux organisme qu’elles ont auparavant servi et enrichi de tout leur cœur avec leurs dons et leurs capacités ! « D’un seul coup » mes su­périeurs, c’est-à-dire les responsables et les spécialistes, sont partis et je me suis senti presque « seul » avec les nombreuses installations techniques, les réparations, les problèmes et les besoins de nos cinq maisons d’hôtes et de nos bus. D’ailleurs, ces domaines m’étaient totalement inconnus jusqu’alors. Mais depuis ce moment-là, plusieurs éléments dans le système de chauffage, les installations solaires, la chambre froide et les réfrigérateurs de notre grande cuisine (d’une valeur de plusieurs centaines de francs), etc. ont commencé à fuir et à surchauffer… Les installations sanitaires et les con­duites se sont bouchées ou ont même éclaté, de sorte que plusieurs pièces ont été inondées. Les systèmes électriques « crachotaient », notre parc de véhicules et les bus commençaient à poser des problèmes de tous les côtés, et ce souvent et précisément avant nos plus grandes conférences avec les nombreux invités étrangers à transporter. Les pannes techniques se suc­cédaient et les interventions d’urgence s’enchaînaient. Mais OÙ étaient les responsables et OÙ étaient les véritables spécialistes ? J’ai toujours ressenti les effets réels des lacunes laissées par les précieux collaborateurs. Avec mon beau-frère Stefan, nous avons vécu de telles situations sur une longue période et avons traversé ensemble le pire et le meilleur. Nous avons ainsi pu non seulement survivre à cette période de crise, mais aussi apprendre à la « maîtriser », ce qui nous a toujours poussés aux limites de nos capacités. Cela a été si loin que nous avons pu apprendre à impliquer d’autres per­sonnes et à porter ces charges ensemble. Je n’aurais certainement jamais réussi sans mon « beau-frère de rêve » Stefan et les équipes respectives  !

Rétrospectivement, c’est et c’était pour moi un exercice génial d’apprendre à me mettre dans les brèches et de ne pas attendre que quelqu’un d’autre le fasse mieux. Non ! Au contraire, je commence moi-même à réclamer à Dieu « sept fois plus » de ces capacités et de ces dons « perdus » et je vis des miracles et des joies incroyables. C’est ainsi que j’ai déjà pu combler différentes lacunes et réapprendre à « maîtriser » des domaines entiers, ce qui me plaît toujours plus J. Grâce à Sa guidance, je fais toujours l’expé­rience de providences célestes et avec de nombreux amis je peux occuper de plus en plus de terrain et perdre la peur de tels obstacles. Peu importe l’ampleur des défis, le Seigneur nous a permis jusqu’à présent de prendre chaque pays et, de plus, IL ne S’est pas contenté de le maintenir au même niveau, mais IL nous a guidés si parfaitement que beaucoup de choses en sont devenues meilleures, plus simples et plus avantageuses ! Ces der­nières années, j’ai donc pu apprendre énormément de choses pratiques de nos frères et sœurs de l’OCG, les plus fidèles et pleins d’amour. Après chaque mission, je suis toujours très heureux car non seulement les charges et les besoins pratiques ont été satisfaits, mais aussi parce qu’une œuvre de changement durable a pu se produire en moi et en nous. À travers ce témoi­gnage, je voudrais simplement vous dire à tous du fond du cœur ♥ MERCI ♥ de nous avoir toujours autant aidés et soutenus, précisément en ces temps difficiles… Rien que cette année, nous avons pu, avec des centaines de mains consciencieuses, vivre à nouveau le ciel lors de nos journées de projets en travaillant ensemble. Nous REMERCIONS chacun d’entre vous qui s’est engagé avec moi et avec nous dans ces brèches ! Sans une base qui fonctionne, il n’y aurait pas de front florissant !

Avec amour et gratitude,

Jan-Henoch

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