Circulaire – janvier 2020

Ses pensées…
Témoignage pour la circulaire d’Anni Sasek

« … sont au-dessus des nôtres. » Ce verset biblique d’Esaïe 55:9 est certainement connu de tous les chrétiens et on le nomme très vite dans des situations de vie où on n’a pas d’explication, notamment des évènements pénibles ou des coups du destin. En faisant cela on cherche un réconfort ou un soutien : « D’une certaine manière ça finira certainement bien. »

Mais ce que j’ai… ce que nous avons pu souvent expérimenter c’est que ça finit forcément toujours bien…, que SES pensées ne sont pas seulement au-dessus, mais merveilleuses, parfaites, indescriptiblement bonnes, pro­fondes, excellentes, infiniment sages et qu’elles ont une vue sur l’ensemble du contexte.

En vue du double mariage à venir d’Elias & Steffi et d’Anna-Sophia & Ramon, je feuillette un album photo après l’autre. Que n’avons-nous pas vécu ensemble durant ces décennies ! J’ai vraiment l’impression d’avoir traversé au moins trois vies avec trois à quatre familles ayant chacune trois à quatre enfants. Ce qui donne grosso modo neuf à onze enfants… et les gens nous disent souvent à Ivo et à moi-même, que nous paraissons toujours aussi jeunes. N’est-ce pas un miracle ?

Mes pensées retournent au début de notre histoire, lorsque pleine d’élan et de beaucoup, beaucoup de bonnes intentions, j’ai fait miroiter à Ivo (mon fiancé) que de toute façon j’aimerais avoir autant d’enfants que Dieu nous en donnerait… ! Oh ! Est-ce que je lui avais au moins demandé ce qu’il en pensait ? Oh misère, je n’ai même pas remarqué ce que j’ai déclenché en lui avec cela.

« Qui doit payer cela ?? » « Qui doit pouvoir porter tout cela, autant de personnes « étrangères » dans l’appartement, qui vont à ton frigo, qui te mettent jour et nuit au défi et qui demandent sans cesse quelque chose ?? » À l’époque nous ne connaissions encore aucune de nos futures perles précieuses… Ivo était sage et n’a pas essayé de me faire changer d’avis par des discussions, car son image était plutôt un peu à l’américaine : deux enfants (et éventuellement un chien… ?). Non, il a porté ce défi dans la prière et a combattu devant le Seigneur – comme pour toute chose dans sa vie.

Moi de mon côté je me suis mise en route d’un cœur joyeux sur ce chemin d’aventure. Je savais bien « que Dieu me connaît » et qu’ « Il sait » que je n’ai que des forces limitées, « Il fera bien les choses. »

Ce que je ne savais pas à ce moment-là ou que je n’avais pas encore expérimenté, c’était que SES PENSÉES étaient au-dessus des miennes. Ce qui veut dire qu’effectivement Il me connaissait, ainsi que mes limites, mais QUE MOI JE NE LE CONNAISSAIS PAS ENCORE !! Je ne connaissais pas encore SES possibilités illimitées, Ses forces, Son océan de force où l’on peut journellement se raccorder. Vous pouvez sans doute imaginer combien de temps il a fallu pour que je m’accorde avec ce Dieu mer­veilleux, parce que je sentais que par ma propre force, j’étais à bout. À l’époque, après un accouchement pour Noemi chez nous à la maison, très béni et surnaturel bien que par le siège, il était très clair pour moi que j’avais besoin « d’un temps de sabbat ». Ce qui signifie : au moins un ou deux ans de pause. Mais le Seigneur en a décidé autrement. IL était bon pour moi et Il voulait me délivrer de ma propre force, qui veut toujours tout maîtriser et avoir une vue d’ensemble ; et peu de temps après, Il m’a accordé une autre grossesse. Bien sûr que je me suis réjouie qu’une nou­velle vie nous soit offerte, mais ma décision était ferme qu’après cette naissance la famille Sasek entrerait dans l’histoire avec cinq enfants. Moi-même j’étais au bout de mes propres forces : « Personne au monde n’a assez de force pour maîtriser ce que je voulais au départ. » … et j’étais libre de choisir.

Mais alors un tout autre chapitre a commencé dans ma vie : Finie, une vie par mes propres forces ! Une vie au travers de LUI : une vie avec des ailes ! Vous pouvez vous imaginer ce qui s’est passé ensuite, lorsque j’ai passé cette cinquième grossesse en étant comme soutenue par des mains d’anges, lorsque j’ai « volé » en montant et descendant les escalier avec dans chaque bras une adorable petite fille qui m’aimait et en me sentant portée par Dieu Lui-même à chaque instant. Je ne pouvais que pleurer lorsque j’avais cette merveilleuse petite Sulamith dans mes bras : « Dieu voulait tellement me combler et j’avais pensé que ça n’irait pas ! » Malgré tout Ivo voulait l’entendre vraiment de ma part : « Qu’en est-il maintenant avec la famille Sasek et ses 5 enfants ? » Maintenant cela m’a aussi poussée vers le Seigneur. Mais la lutte devant le Seigneur était déjà close. Je n’ai pas pu contourner ce que le Seigneur avait accompli comme transformation en moi et ce qui s’était déposé en moi comme une grande attente : « Sept enfants, ce serait merveilleux pour la famille Sasek !! » C’est-à-dire plus de trace d’un « Tu dois ! » Mais plutôt exactement comme j’ai appris à le com­prendre bien plus tard au travers du ministère d’Ivo : Avec Dieu il n’y a pas de « Tu dois » ! » mais seulement ce qui est produit par Lui et ce qui s’écoule tout seul, parce que c’est LUI qui laisse monter le désir en nous. Ainsi pour LUI il n’existe qu’un « Tu seras », que nous connaissons de par la nouvelle traduction. En fait, comme Ivo l’a souvent évoqué dans les prédications, on se punit soi-même quand on pense mieux savoir : « Tu te sens seulement vraiment homme, si c’est LUI qui agit en toi et au travers de toi ! »

Depuis lors, tellement de miracles se sont produits qu’on pourrait remplir des livres et je peux dire : « Qu’en serait-il si j’étais restée dans mes propres forces et qu’il n’y avait ni un Elias (n°6), ni une Anna-Sophia (n°9) ? La perte serait impensable. Cette collision avec Dieu m’a fait du bien ! Es-tu déjà entré en collision avec Dieu, toi aussi ? Si ce n’est pas le cas, tu ne peux imaginer quelle grande collision t’attend, car Ses pensées sont telle­ment au-dessus des nôtres et cela se révèle dans la pratique à un moment où à un autre. Je peux dire avec certitude que celui qui n’est encore jamais entré en collision avec Dieu se trouve soit dans sa propre suffisance, soit dans l’erreur avec une image de Dieu totalement fausse.

Mais il existe un moyen de choisir volontairement cette collision. C’est en se présentant à une évaluation où la vie entière est mise en face de la loi de l’Esprit de vie et de la force de Dieu qui se révèle dans le témoignage commun de la paix. C’est ce que nous te proposons de tout cœur.

Car, comme il est dit : SES pensées au-dessus de nous ne sont pas seu­lement plus hautes, elles sont incroyablement merveilleuses, accomplies, extrêmement sages, parfaites… et EXCELLENTES !

C’est ce que je te souhaite ainsi qu’à nous tous !

De tout cœur,

Anni

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