Lors de nos dernières vacances, nous avons passé des moments très bénis avec les enfants. Notre objectif était qu’ils aient une conscience globale de leur entourage, et je pense qu’il n’y a presque rien de mieux pour les enfants et les gens en général que d’apprendre cela. C’est ainsi qu’ils ont fini par percevoir les besoins au sein de la famille, sans qu’il soit nécessaire de les pousser. Les uns mettaient le couvert le matin pendant que d’autres s’occupaient des plus petits, les habillaient et faisaient le culte personnel avec eux, ou d’autres encore nettoyaient le sol lorsqu’il était à nouveau recouvert de sable, etc. À la fin des vacances, alors que je suis maman de six enfants (entre 2 ans et 9 ans), je me suis demandé si j’avais sérieusement fait quelque chose pendant les vacances, à part préparer le repas du soir 😅. (Bien sûr, mon cher mari a également apporté sa contri­bution 😉) Tout simplement énorme.

Mais alors que le quotidien de l’école reprenait son cours habituel et que toutes les turbulences de la vie quotidienne se déchaînaient, j’ai dû admettre un soir que nous avions à nouveau tout perdu. L’atmosphère était agitée et survoltée, et je devais à nouveau courir après chaque enfant pour leur signaler les problèmes. Plus personne ne prenait vraiment conscience de l’autre, et cela devenait vraiment fatigant. Cela se traduisait par de petites taquineries entre eux, jusqu’à la montagne de linge où toutes les chaussettes étaient à nouveau à l’envers et seulement une sur deux dans le panier. C’est là que j’ai compris que ça n’allait plus du tout. Un soir, nous nous sommes donc assis et j’ai présenté ces troubles aux enfants, qui les ont immédiatement confirmés. Ensuite, je leur ai raconté ce que nous vivions en tant que parents, afin de leur faire partager notre fardeau. Les enfants ont écouté attentivement. Je leur ai aussi parlé des nouvelles tâches de leur papa pour Kla.TV et de la manière dont il peut ainsi soulager leur oncle Elias de charges vraiment lourdes, et du bonheur que cela procure à tous. Les enfants ont littéralement absorbé ces informations 😊, et c’est ainsi que je leur ai encore raconté comment se portait Papapi (grand-papa Ivo) en ce moment, et qu’il n’avait presque pas pu dormir au cours des dernières nuits, etc. … Comme ils étaient très intéressés, je leur ai sim­plement dépeint un peu le contexte, sans chercher consciemment à obtenir quelque chose. Soudain, les enfants se sont mis à dire du fond du cœur : « Nous voulons à nouveau soutenir papa et maman très fort, pour éviter qu’ils se retrouvent sans forces à cause de nous. » « Nous voulons redonner de la force à papa et à maman ». « Si nous nous disputons, nous ne sommes pas du tout un soutien ! » « Je veux bénir Papa et Papapi très fort ! » … Tout cela jaillissait d’eux, et même les prières du soir étaient à nouveau vivantes et puissantes. Lorsqu’ils ont souhaité une bonne nuit à Andreas dans son bureau, il n’a pas seulement été serré dans des bras chaleureux comme d’habitude, mais aussi couvert de mots de bénédiction. L’atmosphère était tout simplement transformée. Ainsi, même le moment du coucher, habituel­lement si fatigant, s’est déroulé dans le calme le plus complet, et je me suis sentie bien plus détendue le soir que le matin.

Je me suis alors demandé ce qui se passait exactement 😊. C’est un phénomène extraordinaire. J’ai alors remarqué à quel point cela faisait du bien aux enfants de prendre à nouveau conscience de leur entourage dans son ensemble. Ils ont remarqué qu’il ne s’agissait pas seulement d’eux, mais qu’il y avait aussi un ensemble qui dépendait d’eux ou qui était dans le besoin. Cela les a incités à apporter leur petite contribution. Quelle dif­férence cela fait !

J’en fais régulièrement l’expérience avec moi-même. Dès que je ne pense plus qu’à moi et à mes défis et que je les considère comme le centre du monde, toute force et toute joie disparaissent. Combien de fois ai-je fait l’expérience de la puissance qui commence à jaillir lorsque je me confronte à nouveau aux problèmes du monde, par exemple en regardant régulière­ment Kla.TV. Un mouvement intérieur me dit alors que je veux aussi donner ma part, et je reçois de la force pour soutenir mon mari dans le travail de Kla.TV ou pour prendre des responsabilités pour des tâches dans notre Centre. Cette conscience globale nous donne de l’énergie tout au long de la vie.

Préoccupe-toi aussi de la marche commune et tu verras comment ta vie sera transformée.

De tout cœur

Sulamith