Pendant les vacances, nous avons beaucoup appris sur l’« égo indivi-dualisme ». Quand je suis en mode égoïste et que je ne me préoccupe que de moi, ça dérange vraiment tout le monde autour de moi. Un jour, papa et maman nous ont dit que chacun pouvait dessiner les situations dans lesquelles nous sommes « égo ».
« Félicitations, vous faites partie du grand tirage au sort ! Encore un peu de chance et vous aurez gagné un voyage pour vos vacances », m’annonce une gentille voix masculine au téléphone.
Ces derniers temps, il m’est arrivé de me trouver dans une situation dé-sagréable avec notre adorable petite « Müüsli » (petit nom de Tiffany, notre fille de cinq mois) : Quand c’était le moment pour Tiffany d’être allaitée, au lieu de com-mencer à téter elle se mettait presque toujours à pleurer bruyamment juste devant le sein.
Ma femme Stefanie et moi rentrions vers notre appartement. Nous avons rencontré un cinéaste « chrétien » avec son équipe. Il était occupé à filmer notre maison. Je l’ai reconnu car il avait déjà produit plusieurs films docu-mentaires sur l’OCG et notre travail et les avait mis sur Internet. Malheu-reusement à un niveau pas très élevé, car il avait sorti de leur contexte des déclarations de nos rassemblements privés et les avait mélangées avec des émissions télévisées de l’ARD, de la ZDF... qui nous diffamaient.
Tu sais quoi ? J’ai pu me consacrer ♥À NOUVEAU♥ au Seigneur Jésus ! Alors que je me rendais en voiture à l’une de nos journées de projet avec un collaborateur de longue date de l’OCG, j’ai vécu une expérience de vie inoubliable. En chemin, cet ami m’a dit que sa sœur venait de l’appeler pour lui dire que sa mère n’allait pas très bien. Elle lui a également de-mandé s’il voulait rendre visite à sa maman (déjà âgée)...
Un soir, soudain, nos quatre filles (2 à 6 ans) sont venues pleurer auprès de mon mari Andreas et moi. Apparemment elles s’étaient toutes « brouillées » les unes avec les autres. Chacune parlait de ce que l’autre avait fait de mal. D’après ce qu’on a compris dans cette confusion, chacune avait plus ou moins raison et chacune avait plus ou moins tort. À ce moment-là, je me disais que nous allions vers un long démêlage. J’étais un peu perplexe pendant un moment, jusqu’à ce que mon mari rassemble toutes les filles agitées autour de lui et leur confie un secret :
Est-ce que tu connais aussi de telles situations, où tu as une opinion ou un effet clair sur quelque chose, mais dans une conversation à ce sujet, par exemple, tu tournes autour du pot ou tu ne dis que la moitié des choses ? Ou bien, lorsqu’on te soumet des besoins ou des problèmes, une voix intérieure te dit immédiatement : « Je ne peux pas faire ça... je ne sais pas comment... », etc.
Pendant nos vacances, que nous appelons « temps de cale sèche » , nous avons une fois de plus eu l’occasion d’examiner de plus près notre « navire familial personnel » (notre vie personnelle et notre vie de couple/famille, y compris nos quatre jeunes enfants) et d’y travailler. Il est toujours bon de pouvoir laisser les déroulements, les effets et les événements, qui se répètent souvent dans la vie quotidienne et qui parfois ne veulent pas s’arrêter, avoir un effet plus étendu sur soi pour pouvoir y rencontrer le SEIGNEUR.
Chaque matin, j’amène Dana, 6 ans, jusqu’à la porte d’entrée ; nous nous disons au-revoir puis elle court jusqu’à l’école maternelle tout près de chez nous. Au début, ça se passait très bien. Mais un jour, elle n’a pas vou¬lu partir à moins d’être accompagnée de son amie.
Au lieu d’avoir peur de me perdre sans fin dans la ville (ce qui m’est arrivé une fois et je me suis sentie si stu¬pide, surtout quand on doit revenir une autre fois pour un rendez-vous...), je me suis attendue IMMÉDIATEMENT à sentir quelle bifurcation je devais prendre... Je suis donc passée devant les différents panneaux de la ville, au milieu d’une circulation dense, en me demandant une seule chose : Quel panneau « brille * » le plus ?
